Témoignages de militantes (Amnesty International):
[ Au nom de la tradition et de la religion, les attitudes culturelles et les codes sociétaux dominants sont invoqués pour justifier le fait de priver les femmes de la possibilité de jouir de leurs droits fondamentaux. En raison d’actes perçus comme des transgressions à ces codes, plusieurs femmes ont été incarcérées, voire tuées. Prêtes à tout pour échapper à des situations de violence comme le mariage forcé, 165 femmes se sont suicidées en s’immolant par le feu en 2007, d’après la CIDHA.
En Afghanistan, les violations à l’encontre des femmes et des jeunes filles, telles que les enlèvements, les viols et le trafic d’être humains, sont très répandues. Plus de 87 % des Afghanes font l’objet de violences familiales, selon les Nations unies, et entre 60 et 80 % des mariages sont des mariages forcés. Et ce, bien que le gouvernement afghan se soit engagé à protéger les droits des femmes et à promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes en Afghanistan.
La Stratégie intérimaire de développement national de l’Afghanistan, tout comme l’Afghanistan Compact (Pacte de l’Afghanistan) conclu en janvier 2006, s’attachent à renforcer le système judiciaire, protéger les droits humains et promouvoir l’égalité entre hommes et femmes.iEn dépit de ces fondations, Amnesty International craint que le gouvernement afghan ne soit pas en mesure de garantir l’accès à la justice pour les femmes dont les droits ont été bafoués. La police, les tribunaux et l’ensemble des représentants du secteur judiciaire traitent rarement les plaintes pour violences déposées par des femmes, y compris pour viol et autres violences sexuelles. Les femmes, qu’elles soient victimes ou accusées, ne peuvent guère recourir à la justice et font l’objet de discriminations au sein des systèmes judiciaires tant officiel que non officiel.
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Noor Marjan, 34 ans
Profession : directrice par intérim du Centre afghan de développement des compétences des femmes, qui gère différents projets pour les femmes, dont des centres d’accueil.
Près de 600 femmes ont été accueillies dans nos centres depuis avril 2003. Il s’agit de victimes de violences familiales, de la traite, de mariages forcés ou d’autres violences. Le problème est de savoir que faire de ces femmes une fois qu’elles sont dans nos centres.
Il est très difficile de défendre les droits de ces victimes ; la police et les tribunaux considèrent toujours que c’est la femme qui est fautive et ne nous sont d’aucune aide.
La réintégration de ces femmes dans la société est extrêmement compliquée. Nos lois ne sont pas appliquées, et les tribunaux ne sont pas coopératifs. Personne ne se soucie de ce qui est bien pour les femmes ni de ce qui est requis par la loi. Les juges, les policiers et les autres représentants de l’État se forgent leur propre opinion et suivent un code moral.
Nous n’avons pas encore réussi à réintégrer une seule fille pachtoune dans la société. Soit elles ont été tuées, soit les procédures les concernant n’ont jamais abouti.
Nos centres d’accueil sont importants car, dans les postes de police, il n’y a pas d’endroits réservés aux femmes. Dans les cellules de garde à vue, les femmes se font frapper et violer par les policiers.
Je suis harcelée par les policiers, les juges et les familles des victimes. Il m’arrive d’avoir à sortir de chez moi en plein milieu de la nuit pour aller chercher une femme dans un poste de police. Je fais ce travail parce que notre action est très importante. Nous protégeons les victimes pour qu’elles ne subissent pas de nouvelles violences.
Récemment, nous avons ouvert un centre d’accueil pour les policières ayant reçu des menaces en raison de leur travail, en particulier parce qu’elles avaient aidé des femmes à porter plainte ou les avaient protégées dans des situations de violence.
Bien que le gouvernement essaie sans cesse de recruter des femmes dans la police, il ne fait rien pour les protéger. Dans ce pays, si vous aidez une femme, vous devenez un ennemi pour sa famille car la violence domestique est considérée comme une affaire privée, qu’il est honteux de faire sortir du cercle familial.
Kamila Faizyar, 54 ans:
formatrice en droits humains pour la Women and Children Legal Research Foundation (WCLRF)
Lorsque je parle de violence conjugale, la plupart des hommes me répondent que le Coran dit que l’on peut battre une femme. La plupart des hommes qui citent le Coran en réaction à nos formations ne l’ont jamais lu, ils sont analphabètes. Ils ne font que répéter ce que disent leurs mollahs.
Nous allons souvent dans des villages où tout semble aller bien jusqu’à ce que nous découvrions, après avoir insisté, lors des sessions de formation, qu’il y a un grand nombre d’actes de violence et de mariages forcés.
J’ai été menacée et agressée verbalement, en particulier lorsque j’ai animé des formations dans des fiefs traditionalistes. Les villageois, surtout les hommes, n’aiment pas entendre les femmes parler de droits fondamentaux. Les mollahs que nous rencontrons se sentent menacés par nous. Les hommes nous disent que nous incitons les femmes à se retourner contre eux.
Dans la plupart des provinces, il n’existe aucun lieu sûr où les femmes peuvent porter plainte ou parler de leurs problèmes. Très peu de cas sont signalés.
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Toutes ces militantes riquent leur vie…Pendant que des musulmanes, qui vivent dans des pays « LIBRES »(!!!), se « PAVANENT » dans des burqas,
Au nom d’une religion qui…N’EXIGE nullement son port, d’après des responsables religieux de cette religion !!!
Il n’y a pas besoin de mecs pour POURRIR la vie des femmes
DES FEMMES font un travail de démolition remarquable en ce domaine !!!
Bref ! Avant de ME suicider, j’en aurais éliminé plus d’un, en volant une arme…Ou un lance-missile !
Que CHACUNE s’occupe de SON âme et l’Enfer sera bien gardé !(L’enfer c’est ICI et MAINTENANT!)







