(photo : » Je t’aime, ma fille chérie. Je t’aime à jamais. Peut-être parviendrai-je un jour à ne plus être obsédée par les horribles images de la fin de ta vie. J’arriverai à penser à toi avec douceur, et à te sourire. Peut-être. Je ne suis sûre de rien. »…Présentation de l’éditeur)
Pour Nadine Trintignant
par Élaine Audet
Mourir nest pas le plus dur
À peine un souffle léger
Une caresse sur le visage
Comme un lointain et long sourire
Laissant lapaisement sur son passage
Mourir nest pas le plus dur
Mais ce qui dure irrévocable
La lente douleur de survivre
Le cur happé par les trous noirs
Lâme qui prend eau de partout
Un seul nom signe le vide à venir
Cauchemar quaucun matin ne chasse
Sa mort dun trait vif incise lavenir
La mémoire sécoulant goutte à goutte
Dans la coupe solitaire de tes mains
Regret corrosif de navoir reconnu à temps
La jalousie meurtrière tapie sous la passion.
Source Sisyphe 2002-2009
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Combien depuis, tuées, AUSSI, par leur compagnon ?
PERSONNE n’arrive à enrayer l’emballement de ces rages de tuer…
PS- Afin que Marie existe dans nos souvenirs…Je pense souvent à ses parents qui doivent endurer que « LUI » vive encore…