" L’ irréversibilité de la pédophilie"…

[ Pourquoi l’Église a mis si longtemps à réprimer la pédophilie ?
Élie Arié – Médecin- 17 Avril 2010-

Bien entendu, elle n’en a pas le monopole, ni dans les pratiques de ceux qui sont amenés à côtoyer des enfants sur lesquels ils ont autorité, ni dans sa façon de la gérer : l’Éducation Nationale laïque s’est aussi, pendant longtemps, contentée de déplacer les enseignants pédophiles et les envoyer sévir ailleurs (comme ça, davantage d’enfants pouvaient y avoir droit : une forme d’égalitarisme ?) « pour ne pas nuire à l’image de l’Institution ».

Littéralement, le «pédophile » désigne « celui qui aime les enfants » : et bien sûr qu’il faut aimer les enfants, surtout un chrétien qui se doit aimer tout le monde ; tout comme un « bibliophile » est celui qui aime les livres ; seulement, voilà, un bibliophile ne couche pas avec ses livres (sauf lorsqu’il s’endort dessus s’ils sont très ennuyeux).

En réalité, l’attitude de l’ Église vis-à-vis des prêtres pédophiles s’explique largement par le fait qu’elle a longtemps cru (sincèrement, je pense) et prêché que la confession, la pénitence et surtout prière suffisaient à guérir des mauvaises pensées –et pas seulement de la pédophilie ; alors on étouffe l’affaire, et on incite le coupable à beaucoup prier, ce qui le guérira forcément, avec l’aide de Dieu qui ne saurait lui faire défaut s’il prie avec assez de conviction.

Il a fallu beaucoup de temps pour que les connaissances de la psychiatrie et de la psychologie pénètrent le monde de l’ Église, qui s’est toujours beaucoup méfié de ces deux disciplines, et pour qu’elle admette que les choses ne se passaient pas comme ça, que celui qui est sexuellement attiré par les enfants le sera toute sa vie, que la protection juridique que lui offrait l’ Institution ne faisait que faciliter le passage à l’acte, et qu’il n’y avait d’autre solution que de ne plus le mettre à leur contact et de le cantonner dans des tâches administratives qui, même dans l’ Église, ne doivent pas manquer ;
mais admettre l’irréversibilité de la pédophilie, c’est reconnaître les limites de la puissance rédemptrice de Dieu et de la prière : on conçoit que cela lui ait été difficile, et le restera sans doute toujours. ]
Source Marianne.

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 » mais admettre l’irréversibilité de la pédophilie, c’est reconnaître les limites de la puissance rédemptrice de Dieu et de la prière : on conçoit que cela lui ait été difficile, et le restera sans doute toujours »

Sans doute !

Mais AUSSI, la politique de l’autruche qui cache sa tête dans le sable, pensant ainsi que l’on ne la voit plus !

Si on n’en parle pas: « ça » n’EXISTE pas !!!

Sauf pour les gamins « défoncés » et salis physiquement et aussi, abîmés psychologiquement.

Mais comme disait une Italienne interrogée après la bénédiction du pape (à Pâques) :  » On cherche à salir…L’Église(!!!), et tout le « reste »(les petits martyrs des prêtres !!!), ne l’intéresse pas ! »

Religions, que de saloperies commises en ton nom…

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

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