Marx et la condition des femmes…

Serpillère (illustration: serpillère au propre et au figuré?)

[ Quand Marx, âgé de 24 ans, expose pour la première fois dans la Gazette Rhénane, en 1842, ses idées sur la femme et le mariage, il n’a pas terminé l’évolution qui devait l’amener, deux ans plus tard, au communisme.

La révolution prolétarienne, qui supprime l’exploitation et les inégalités sociales, abolit l’antagonisme des sexes et l’assujettissement de la femme. Une chaîne millénaire se rompt : en se rompant, elle libère et rend à la dignité la moitié du genre humain.
Dans sa maternité honorée et protégée, dans ses enfants assurés de leur avenir, dans le travail auquel dorénavant elle aura accès sur un pied d’égalité absolue avec l’homme, la femme puisera un sentiment de confiance et de fierté, elle affirmera son indépendance, elle développera sa personnalité.

Lorsque chaque individu pourra donner libre cours à ses aspirations les plus nobles, l’amour sexuel s’affranchira de la bestialité. Le couple humain se réconciliera et s’assortira dans la plénitude de l’amour réciproque et dans la compréhension mutuelle.

Face aux idéologies ouvertement rétrogrades ou faussement progressives, le marxisme indique à la femme la voie révolutionnaire, qui la conduit à son affranchissement.
Ici comme ailleurs, il affronte les préjugés et les routines, chez celles-là mêmes qu’il veut libérer. Trop de femmes, façonnées par une tradition de servitude, acceptent leur infériorité sociale. « Il me plaît d’être battue », disait la femme de Sganarelle, qui se vengeait d’ailleurs aussitôt de son mari…
Le marxisme, ennemi implacable de toute mystification, dénonce les prétendus chevaliers de la femme, les sirènes d’un romantisme anachronique, les bardes attardés de la femme-enfant, de la femme-Pythie, les augures qui la hissent sur un trépied, afin de la soustraire aux luttes libératrices du monde réel.
(Michelet est le prototype de ces thuriféraires de la femme, qui la glorifient, mais la déclarent soumise aux fatalités de la nature, et impropre au travail. Pour ne pas ternir sa pureté, ils la bannissent de la vie sociale et condamnent à la servitude du ménage « l’ange du foyer ». Michelet, dans L’Amour, écrit : « Que peut-on sur la femme dans la société ? Rien. Dans la solitude ? Tout. »)
Car la philosophie idéaliste exalte « l’éternel féminin » et l’assoit sur un trône de nuages, pour mieux éterniser l’esclavage de la femme sur la terre.Que d’ennemis à combattre ! ]….
by Futur Rouge: extraits -2009 février 4-

*******************************************************************************************

« La révolution prolétarienne, qui supprime l’exploitation et les inégalités sociales, abolit l’antagonisme des sexes et l’assujettissement de la femme. Une chaîne millénaire se rompt : en se rompant, elle libère et rend à la dignité la moitié du genre humain. » Marx.

… » égalité, indépendance, confiance, fierté, dignité « …n’en jetez plus !

Des mecs capables d’écrire ces EVIDENCES de JUSTICE, d’EGALITE et de RESPECT, concernant LES femmes ont-ils un cerveau ou des…Testicules DIFFERENTS de ceux d’autres mecs PRATIQUANT le sexisme, le machisme, la misogynie ou CULTIVANT…L’INDIFFERENCE complice ?

J’opte pour…Les deux !

Avatar de Inconnu

Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

Laisser un commentaire