…Dans les chiottes !

[ Posté par Im Jordislim le 11-12-2009 à 18:31:48
Salut, j’ai 12 ans et hier jai eu ma premiere relation sexuele, ca s’est passé dans les toilettes de mon colege avec une fille d’une autre classe mais du meme age ke moi, on se fréqente depui le debut de l’anée mais j’ai été éttoné, je m’y atendais meme pas quand elle est venu me voir et elle a sortie une capote de sa poche et m’a amené aux toilettes des homme.
Voila cétait agreable, j’avais une capote pa de danger tout ca, jai juste l’impresion qu’elle m’aimai pas (moi en tt cas depusi le debut de lanée je l’aime ^^), c’est normal ?
ca ma pluto géner quelque seconde meme si c’est une de mes meileures experience de ma vie ^^, et svp pas de truc genre « oué maintenan les fille c des salops » et tou je c que yan a qui von dire ca.
Salut et j’aimerais des reponses (c’est normal si j’avais l’impression qu’elle m’aimai pas ??)
Source Doctissimo.

***********************************

Commentaire de:
P@trice: Posté le 19-01-2010 à 00:17:14

Waou, le tas de conneries que j’ai lu…
Déja, avoir une relation sexuel a 12ans, je trouve ça assez grave mais en plus dans un chiotte!!! C’est pas comme ça que j’aurais voulu ma 1ere fois et je pense que seul les animaux ne font pas la différence.
Conclusion, je pense que cette fille a juste trop lu de magazines pour adultes parlant de sexualité ou alors elle a voulu faire « comme les grandes » alors elle a fait ce qu’elle croyait être bon pour être dans la « norme ».
C’est comme ces histoires de filles de 14ans qui taillent des pipes a des mecs à la canebière de Marseille sous pretexte que « toutes les copines le font »… ça crains c’est vraiment une génération de merde qui arrive… ]
Source Doctissimo

*********************************************************

Si des parents savaient, pour leur petite « princesse » …Ils tomberaient des nues!

Je ne voudrais pas être un père, avec ce qu’il SAIT sur ses …Pairs !

JAMAIS la pornographie n’a déferlé avec autant d’agressivité et de permissivité!
A la télé, dans les films, sur le Web, dans la littérature, l’espace social,la pub (attention: c’est du « porno chic »), dans des couples,etc, …

Les godemichets se sont déguisés en « sex-toys » (très branchés: il suffisait d’y penser! )! Ne pas en avoir un te renvoie à la préhistoire …

De la lingerie putassière…Ou rien ! Des cours de strip-tease, des films pornos en guise de préliminaires…

Et dire que dans le même temps, il y a des couples qui s’ECLATENT comme des bêtes, en toute « SIMPLICITE » et « NATUREL »…QUEL est leur secret ?

On a la société qu’on mérite !

" Clitoridienne ou…Clitoridienne."

Origin-of-the-World(G. Courbet 1866)

[  » Disons le franchement : le clitoris, quel kiff ! Principale source de plaisir sexuel pour une immense majorité de femmes, c’est d’ailleurs là sa seule utilité !
Contrairement au vagin (ou aux organes sexuels masculins) qui servent aussi à la reproduction, le clitoris ne sert qu’à prendre son pied, grâce à ses 10000 terminaisons nerveuses directement reliées au cerveau (pour 4000 dans le vagin ou le pénis).

Réhabilité par les mouvements féministes des années 70, par Mai 68 et par le dévelopement de l’information, nous en savons maintenant plus sur ce que Rosemonde Pujol nomme : « le petit bout de bonheur ».

Pas si petit d’ailleurs, puisque plus qu’un petit capuchon visible, il s’agit en fait d’un véritable organe de 11 centimètres avec 2 « racines » enroulées autour du vagin, qui sont reliées à la petite partie extérieure et en font donc un organe ultra sensible.
La prochaine fois qu’on vous posera la question (mal placée d’ailleurs) : « êtes vous clitoridienne ou vaginale ? » Vous pourrez donc répondre :  » clitoridienne et clitoridienne ». ]
Carole Chotil-Rosa.

Source: oser le feminisme.com n°5 (février 2010)

********************************************************************************************

La vérité sort de la bouche de…FEMMES !!!

En DEHORS de la période d’ovulation, c’est un « Passage » …OBLIGE !!!

Pour des mecs qui font l’amour -je n’ai pas dit  » qui font le sexe » -, à des nanas qui ne jouent JAMAIS la FRUSTRANTE COMEDIE de l’orgasme…

Heeuu…10000 terminaisons nerveuses directement reliées au cerveau? ? ?

Le PIED ! 😉

 » pour 4000 dans le vagin ou le pénis « …Bein oui ! 😛

« les conséquences économiques du mariage et de sa dissolution »

photo Yves Vatain(Photographe Y. Vatain)

[ Les femmes victimes de la pression économique du mariage

Juin 2009, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes publie un mémoire dans lequel il émet une série de recommandations sur « les conséquences économiques du mariage et de sa dissolution ». Conformément à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, les Etats parties doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour proscrire l’ensemble des lois, des règles et des pratiques coutumières qui privent les femmes des ressources économiques découlant du mariage ou de sa dissolution.
Dans son exposé (téléchargeable en bas de page en français), le Comité rappelle que famille et économie sont intrinsèquement liés. D’autant plus dans le contexte de la mondialisation, les femmes restent très vulnérables face à l’absence de droits équitables avec les hommes. L’institution que représente le mariage exerce un poids considérable sur elles. Selon le modèle social qui l’encadre, les femmes bénéficient ou non des droits économiques. Une situation qui peut lourdement les précariser en cas de décès du mari ou de divorce. Concernant, le partage des biens en cas de dissolution du mariage, il est nécessaire que l’Etat assure le partage égal, entre les femmes et les hommes, des biens matériaux, immobiliers et des avoirs financiers acquis au cours de l’union. Il demeure aussi crucial, dans le domaine de l’héritage, que les veuves puissent bénéficier de tous ces biens obtenus pendant cette période.
Par ailleurs, malgré les avancées constatées par le Comité depuis 1994 sur la question, il reste fortement préoccupé par l’existence persistante de certaines pratiques qui tendent à limiter l’autonomisation des femmes pendant leur mariage. Outre mettre fin à la perpétration des systèmes de dot qui donne une valeur marchande aux femmes, les Etats doivent abolir toutes les règles législatives qui les discriminent en matière de droit de la famille, de droit matrimonial tout comme de droit foncier.
En ce sens, le Comité recommande aux Etats de lever l’ensemble des barrières juridiques qui maintiennent les femmes dans une dépendance économique face à leur mari, leur belle-famille, et leur clan.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter et télécharger le document du CEDAW : les conséquences économiques du mariage et de sa dissolution. ]

Genre en action – Source : site de l’OIF

********************************************************************************************

Que deviennent beaucoup trop de celles qui quittent leur job, pour élever des enfants, pour suivre le mari à l’étranger, pour obéir au désir du maître , pardon, du mari qui refuse que sa femme travaille…Ou tout simplement, celles qui comptent sur un mec pour vivre ?
Un accident, un nouvel amour, la routine, le désamour, un cancer (!),…La mort, etc, ne « préviennent » pas…

Je ne pourrais envisager, une seule seconde, d’être dépendante d’un mec pour vivre…J’ai toujours pensé qu’il fallait que je puisse, MOI, nourrir mes petits, sans dépendre du bon vouloir…Ou pas! Du père .

Et j’ai élevé mes filles dans le même état d’esprit: séparation de biens, comptes chèques séparés, « au pire » garder son nom associé à celui de l’époux, etc,…Tout baigne !

Rester SOI, toute sa vie et ne pas « DISPARAÎTRE » dans le mariage en devenant « l’appendice » d’untel et encore d’untel…

Vous avez essayé de retrouver une copine de classe, perdue de vue depuis le lycée, en vous servant de son patronyme…Connu ? IMPOSSIBLE, si elle s’est mariée !…Et remariée !

Elle a « DISPARU » corps et biens !!!

" Êtes-vous tokophobic?" …

[ Êtes-vous tokophobic? Des femmes qui sont trop effrayées pour donner naissance

Rachel Smith s’agite dans son siège. Ressentant des étourdissements et manquant d’air, elle a refermé les pages du magazine bébé qu’elle lisait et l’a jeté dans la pièce.
Son amie enceinte, qu’elle visitait, regardait stupéfaite Rachel se lever et se précipiter vers la porte.
«J’ai dû sortir de la pièce», explique Rachel. «Je tourne la page et voit une photo d’une femme donnant naissance. C’était dégoûtant ».
Beaucoup de femmes préfèrent rester sans enfant pour éviter de donner naissance .
« Son visage était tordu par la douleur, tout cela était une bouillie sanglante, et je me suis soudain sentie malade. Si je n’avais pas eu d’air frais, je me serais évanouie. »

Melodramatics? Une sur-réaction? Rachel, 36 ans, financière à Londres, n’insiste pas.
Elle souffre d’un état grave mais peu connu appelé tokophobia – une peur morbide de l’accouchement, qui dans de nombreux cas est si profond qu’il conduit parfois à un évitement complet de la grossesse, même si de nombreux malades avouent qu’ils voudrait bien avoir des enfants.
Cette semaine, Helen Mirren a admis souffrir de la même crainte. L’actrice oscarisée a révélé ses craintes profondément ancrées sur une émission de télévision australienne, accusant une vidéo graphique de l’accouchement qui lui fut montrée à 13 ans au collège, de son infécondité depuis.
«Je vous jure, elle m’a traumatisée , depuis ce jour, dit-elle. «Je n’ai pas eu d’enfant et maintenant je ne peux pas regarder quelque chose à voir avec l’accouchement. Il me répugne absolument. »
Comme Helen, les craintes de Rachel découlent de son enfance. « J’avais trois ans et ma mère venait de rentrer de l’hôpital avec ma sœur nouveau-née, » dit-elle.
« J’ai entendu sa conversation avec une amie au téléphone, lui disant qu’elle avait eu une« naissance horrible », et qu’elle a été réduit en lambeaux.
« Elle a ensuite décrit comment elle s’était elle-même inspectée en utilisant un miroir et compté 24 points de suture. Maman était de toute évidence profondément bouleversée par toute l’expérience et elle a dormi avec moi toute ma vie…
«Ce fut un traumatisme psychologique profond pour moi, et comme je vieillis et a pu donner un sens à l’expérience de maman, il conduit à une profonde angoisse et le dégoût de l’accouchement. Empathie complètement et je suis d’accord avec tout ce que Helen Mirren dit.
«Même si je suis une femme, la naissance des sons d’une expérience horrible. Une amie était dans le travail récemment, et le bébé coincé dans le canal de naissance, mais était trop tard pour elle d’avoir une césarienne. Mon amie était en grande détresse, le bébé était en difficulté, et c’était vraiment une question de chance pure qu’ils y ont survécu.
« Une autre amie a accouché de son bébé directement dans un tas de ses propres excréments, qui avaient quitté son corps en même temps. C’est absolument dégoûtant, mais apparemment assez courant.
«Ma mère n’a rien fait pour apaiser mes craintes. Chaque fois que nous avons parlé de l’accouchement, elle est honnête et dit simplement que, oui, c’est une expérience horrible. Mais je ne lui ai jamais parlé de la conversation que j’ai entendue, depuis toutes ces années.  »
Rachel, la fille de deux professeurs, a grandi dans le Berkshire, et elle est actuellement célibataire; elle aimerait un jour être mère.
«Je crois fermement que la seule manière que je serais capable de le faire, le cas échéant, serait d’avoir une césarienne – qui serait moins gore parce que je pourrais être mise sous anesthésie – et sans doute une thérapie pendant la grossesse, parce que je trouve la pensée d’avoir mon ventre ouvert assez horrifiante.
« La vérité est que la seule pensée d’avoir quelque chose de presque exotique, grandissant de plus en plus en moi est dégoûtante».
Bien sûr, pour la plupart des femmes, l’anticipation de l’accouchement, provoque un certain degré d’anxiété. Mais une femme sur sept souffre de tokophobia (un mot qui dérive du grec «tokos« sens de l’accouchement).
Traiter de ce problème est souvent difficile, car cela reste l’un des sujets tabous de la société…
Par SADIE NICHOLAS-Dernière mise à jour à 15:13 27 octobre 2007- (traduit)
Source mail on line- femail

Read more: http://www.dailymail.co.uk/femail/article-489776/Are-tokophobic-The-women-terrified-birth.html#ixzz0epmdJBnH

*********************************************************************************************

On peut les comprendre:

–  » Trop de femmes meurent encore au cours des accouchements, entre 9 et 13 décès pour 100000 grossesses.
•La France se situe dans une position moyenne
•En Finlande, le chiffre est de 6 pour 100000.
•La France est le seul pays européen où les hémorragies du post partum, survenant après l’accouchement, constituent la première cause de mortalité maternelle.
•La moitié de ces décès pourraient être évités dans la grande majorité des cas  »
Source Santé médecine.net

– Le site info bébés et autres blogs, confirment que pour beaucoup de mamans c’est la « galère »…

Heeuu…J’étais toujours étonnée d’être ENCORE vivante, après chacun de mes 7 accouchements !!! Il n’y avait pas de péridurale et je pensais , à chaque fois, que je ne survivrai pas à la prochaine rafale de douleurs…
( Je n’ai pas connu le « travail » interminable, les spatules et autres fers, l’épisiotomie, la déchirure, la césarienne, l’hémorragie, l’infection, etc…)

Chapeau les filles !!!

Quand on pense que des machos en font tout un plat avec une paire de testicules censés symboliser…Le courage !

MDR !

Pour rigoler

PS- Ah! J’oubliais: la pilule existait ( Et je la prenais…Entre 2 ! )

Je hais les accouchements, mais j’ADORE les bébés…!

" Je reviens juste de l’enfer" Eve Ensler…

Congo (photo « indépendante », issue de Marie-Claire)
[ L’homme qui sauvait des femmes laissées pour mortes.
Écrit par Eve Ensler -29 juillet 2008 13h :48

Au Congo, où des centaines de milliers de femmes sont sauvagement violées chaque année, le Dr Denis Mukwege répare leurs corps et leurs âmes brisés. Eve Ensler lui a rendu visite et a rencontré l’espoir au milieu de l’horreur.
Je reviens juste de l’enfer. Je m’évertue à chercher comment communiquer ce que j’ai vu et entendu en République démocratique du Congo. Comment transmettre ces récits d’atrocité sans que vous vous effondriez, que vous tourniez rapidement la page ou que vous soyez traumatisé ?
Comment vous parler de fillettes d’à peine 9 ans violées par des groupes de soldats, de femmes dont les entrailles ont été déchirées par des rafales de balles et dont les corps déversent de façon incontrôlable des torrents d’urine et de fèces ?
Pour moi, ce voyage était un nouveau départ. Il débuta avec un homme, le Dr Denis Mukwege, lors d’une conversation en décembre 2006, à New York. Il y était venu pour parler de son travail d’assistance aux femmes à l’hôpital de Panzi, à Bukavu. Ce nouveau départ débuta avec mon français « poussiéreux » et son anglais limité, avec l’angoisse tranquille qu’on lisait dans ses yeux injectés de sang, des yeux qui semblaient saigner à cause des horreurs dont il avait été témoin.
Quelque chose survint dans cette conversation, quelque chose qui me poussa à traverser la moitié de la planète pour rendre visite à ce docteur, ce saint homme qui recousait les femmes aussi vite que les brutes des milices les déchiraient.
Je vais vous raconter l’histoire des patientes qu’il a sauvées, pour que ces violées de guerre ne soient plus des femmes sans visage, sans identité, mais Alfonsine et Nadine : des femmes qui ont un nom, des souvenirs et aussi des rêves. Je vais vous demander de m’accompagner, d’ouvrir votre cœur, et de ressentir autant de dégoût et d’indignation que moi lorsque j’étais là-bas, très loin, à l’hôpital de Panzi, à Bukavu.
Avant de me rendre au Congo, j’avais passé les 10 dernières années à travailler pour V-Day, une organisation internationale de lutte contre la violence envers les femmes et les fillettes. J’avais visité les usines à viols du monde entier : des pays comme la Bosnie, l’Afghanistan et Haïti, où le viol est utilisé comme arme de guerre. Mais les tortures sexuelles et la tentative de destruction de la gent féminine qui ont lieu au Congo surpassent en horreur, en atrocité et en radicalité tout ce que j’avais pu voir jusque-là. Parler de fémicide et dire que l’avenir des femmes congolaises est gravement menacé n’est pas trop fort.
Ce voyage m’a appris qu’il y avait des hommes dont la tristesse et le désespoir les poussent à détruire les corps des femmes ; mais il m’a aussi appris qu’il y avait d’autres hommes dont la même tristesse et le même désespoir les poussent à consacrer leur vie à la guérison et au service des autres. Je ne connais pas toutes les raisons qui font qu’un homme se retrouve dans l’un ou l’autre groupe, mais ce que je sais, c’est qu’un homme bon peut créer d’autres hommes bons. Un homme bon peut inspirer d’autres hommes, les inciter à avoir mal pour les femmes, à les protéger. Un homme bon peut gagner la confiance d’une communauté de femmes violées, et ainsi, leur redonner espoir en l’humanité.
Le Dr Muckwege passe me chercher à 6h30. C’est une belle matinée, claire et luxuriante. L’Est du Congo, où se trouve l’hôpital de Panzi, est doté d’une nature sauvage et fertile. On pourrait presque entendre pousser la végétation. Il y a des bananiers et des oiseaux aux couleurs chatoyantes Et il y a le lac Kivu, une immense étendue d’eau qui contient assez de méthane pour alimenter en électricité une grande partie de l’Afrique noire ; pourtant, la ville de Bukavu, située sur la rive du lac, est alimentée de façon sporadique. C’est une spécialité au Congo : il y a plus de ressources naturelles que presque partout ailleurs sur la planète et pourtant, 80 %, de la population gagne moins d’un dollar par jour. Il pleut en abondance, mais pour des millions de gens, l’eau potable est une rareté. Le sol est merveilleusement riche et pourtant, presque un tiers de la population meurt de faim.
Alors que nous roulons sur une route rudimentaire, le docteur me raconte à quel point tout était différent dans son enfance. « Dans les années 60, Bukavu comptait 50 000 habitants. C’était une ville paisible. Des riches se promenaient en yacht sur les lacs. Il y avait des gorilles dans les montagnes. » Aujourd’hui, la ville compte au moins un million de Congolais en exode ; ils sont nombreux à affluer chaque jour, fuyant les multiples groupes armés qui ravagent les zones rurales depuis l’explosion du conflit en 1996. Ce qui débuta comme une guerre civile pour renverser le dictateur Mobutu Sese Seko s’est vite transformé en « Première guerre mondiale africaine », telle que la qualifient les observateurs. Des soldats venus des pays voisins ont rejoint la tourmente. Les troupes ont diverses intentions : beaucoup se battent pour obtenir le contrôle des immenses ressources naturelles de la région. D’autres encore pour s’emparer de tout ce qu’ils trouvent.
Mais il faut remonter bien avant 1996 pour comprendre la situation actuelle du Congo. Ce pays subit la torture depuis 120 ans : elle commença avec le roi Léopold II de Belgique, qui « acquit » le Congo, et qui, entre 1885 et 1908, extermina près de 10 millions de personnes, soit environ la moitié de la population. Les conséquences violentes du génocide et du colonialisme ont eu un impact profond sur la psyché des Congolais. Malgré l’accord de paix signé en 2003 et les récentes élections, les groupes armés continuent de terroriser l’Est du pays. En tout, la guerre a fait près de 4 millions de morts – plus que n’importe quel autre conflit depuis la Seconde guerre mondiale – et a généré le viol de centaines de milliers de femmes et de fillettes.
À Bukavu, ceux qui fuient les combats arpentent les rues toute la journée, du petit matin à la tombée de la nuit. Ils marchent inlassablement, cherchant comment acheter ou vendre une tomate, ou rapporter une banane à leur bébé. C’est une rivière interminable d’humains terrifiés et affamés. « Avant, les gens mangeaient trois repas par jour », me dit le Dr Mukwege. « Maintenant, ils ont de la chance d’en manger un ».
Tous connaissent le docteur, un gynécologue obstétricien. Il fait signe de la main, s’enquiert de la santé de telle personne, demande à telle autre des nouvelles de sa mère. La plupart des docteurs, instituteurs et avocats ont fui le Congo après le début des conflits. Il ne serait jamais venu à l’esprit du Dr Mukwege d’abandonner son peuple au moment où il en avait le plus besoin.
Il prit conscience pour la première fois de l’épidémie de viols en 1996.
« Je voyais des femmes qui avaient été violées d’une façon incroyablement barbare », se rappelle-t-il. « D’abord, les femmes étaient violées devant leurs enfants, leur mari et leurs voisins. Ensuite, les viols étaient commis par plusieurs hommes en même temps. Et puis, non seulement les femmes étaient violées, mais on mutilait leur vagin avec des fusils et des bâtons. Ces cas nous montrent que le sexe était utilisé comme une arme bon marché.
« Lorsqu’un viol est commis devant votre famille », poursuit-il, « cela détruit tout le monde. J’ai vu des hommes souffrir car ils avaient vu leur femme se faire violer ; ils n’ont plus aucune stabilité mentale. La situation des enfants est encore pire. La plupart du temps, lorsqu’une femme subit autant de violences, elle n’est plus capable d’enfanter. Il est clair que ces viols ne sont pas commis pour satisfaire une quelconque pulsion sexuelle mais pour détruire les âmes. La famille et la communauté entières sont détruites. »
Nous arrivons à l’hôpital de Panzi, un complexe composé d’une douzaine de bâtiments espacés. Il y a 8 ans, le Dr Mukwege a créé un service spécial de maternité, avec une salle d’opération. Sur les 334 lits de Panzi, 250 accueillent des femmes victimes de violences sexuelles. Le complexe hospitalier est pour l’essentiel devenu un village de femmes violées. Les lieux sont submergés d’enfants et envahis par la faim et la misère. Chaque jour, au moins deux enfants y meurent de malnutrition. Et puis, il y a les nombreux troubles consécutifs à de graves traumatismes : des femmes souffrant de cauchemars et d’insomnies, des épouses rejetées par leur mari, des mères qui refusent de nourrir les enfants de leurs violeurs, des femmes et des enfants qui n’ont nulle part où aller.
C’est le petit matin, et la cour de l’hôpital a été temporairement transformée en église. Des femmes vêtues de leurs pagnes les plus éclatants – parfois leur unique vêtement (une pièce de tissu de 5 mètres de long aux motifs chatoyants dans lequel on se drape pour en faire une robe ou une jupe) – attendent assises l’arrivée du docteur, qui doit mener l’office quotidien. Un personnel dévoué d’infirmières et de travailleurs sociaux en blouses blanches amidonnées est également présent. Il y a des chants – un mélange d’hymnes pentecôtistes et de rythmes swahilis ; des voix dominicales qui en appellent à Jésus.
Cet office matinal permet de rassembler les forces, de maintenir l’unité. Lorsque les femmes chantent, tout le reste semble disparaître. Elles font une avec le soleil, le ciel, les tambours, elles sont ensemble. Vivantes dans leurs corps, libres et protégées pour un instant.
Pendant qu’elles chantent, le Dr. Mukwege me raconte leurs histoires. Beaucoup étaient nues ou affamées en arrivant ici. Beaucoup étaient dans un état si grave qu’il s’étonne encore qu’elles arrivent à chanter. Il est très fier de leur rétablissement. « Je ne connaîtrai jamais la honte », chantent les femmes, « Dieu m’a donné un nouveau cœur qui me rendra très forte ».
« Au début, j’écoutais les histoires des patientes », m’explique le Dr. Mukwege. « Aujourd’hui, je m’en abstiens. » Je comprends bientôt pourquoi. Je rencontre Nadine (comme les autres femmes mentionnées dans cet article, elle a accepté de se faire photographier mais a demandé que son nom soit changé car elle pourrait être victime de représailles pour avoir osé parler). L’histoire qu’elle me raconte est si épouvantable qu’elle me hantera sans nul doute pendant des années.
Lorsque débute la conversation, Nadine semble totalement dissociée de son environnement – absente.
« J’ai 29 ans », commence-t-elle. « Je viens du village de Nindja. Habituellement, la région n’était pas sûre. Nous passions de nombreuses nuits à nous cacher dans le bush. Les soldats nous y ont trouvés. Ils ont tué notre chef de village et ses enfants. Nous étions 50 femmes. J’étais avec mes 3 enfants et mon frère aîné ; ils lui ont ordonné d’avoir des relations avec moi. Il a refusé, alors ils l’ont tué en le décapitant. »
Le corps de Nadine tremble. J’ai peine à croire que ces paroles viennent d’une femme qui est encore en vie, qui respire. Elle me dit qu’un des soldats l’a forcée à boire son urine et à manger ses excréments, que les soldats ont tué 10 de ses amis et ont ensuite massacré ses enfants : ses 2 garçons de 4 et 2 ans et sa fille d’1 an. « Ils ont jeté le corps de mon bébé sur le sol comme un vulgaire détritus », raconte Nadine. « L’un après l’autre, ils m’ont violée. Mon vagin et mon anus ont été déchirés. »
Nadine se cramponne à ma main comme si elle se noyait dans un tsunami de souvenirs. Même si elle est anéantie, il est clair qu’elle a besoin de raconter cette histoire, elle a besoin que j’écoute ce qu’elle a à dire. Elle ferme les yeux et dit quelque chose que j’ai peine à entendre. « Un des soldats a ouvert une femme enceinte », raconte-t-elle. « C’était un bébé à terme et ils l’ont tué. Ils l’ont fait cuire et nous ont forcées à le manger. »
Chose incroyable, sur les 50 femmes, Nadine est la seule à en avoir réchappé.
« En fuyant les soldats, j’ai rencontré un homme qui passait par là. Il a demandé : “Quelle est cette odeur désagréable ?” Ça venait de moi ; à cause de mes blessures, je ne pouvais contrôler ma vessie et mon côlon. J’ai raconté ce qui s’était passé. L’homme a fondu en larmes. Avec l’aide de quelques autres, ils m’ont emmenée à l’hôpital de Panzi. »
Elle s’interrompt. Nous retenons toutes les deux notre souffle. Nadine me regarde, elle attend que je saisisse la portée de ce qu’elle vient de raconter. Elle me dit :
« Quand je suis arrivée ici, je n’avais plus aucun espoir. Mais cet hôpital m’a tant aidée. Quand je pensais à ce qui s’était passé, je devenais folle. Je croyais perdre la tête. Je demandais à Dieu de me tuer. Le Dr. Mukwege m’a dit : Peut-être que Dieu n’a pas voulu que vous perdiez la vie. »
Nadine me dira plus tard que le docteur avait raison. En fuyant les massacres, raconte-t-elle, elle a vu un enfant allongé par terre près de ses parents massacrés. Nadine a secouru la petite fille ; aujourd’hui, s’occuper de cette enfant lui donne une raison de continuer. « Je ne peux pas retourner à mon village. C’est trop dangereux. Mais si j’avais un endroit où vivre, j’irais à l’école. J’ai perdu mes enfants, mais j’élève celui-là comme le mien. Cette petite fille est mon avenir. »
Mon séjour à Panzi durera une semaine. Les femmes font la queue pour me raconter leur histoire. Elles arrivent pour l’interview dans un état second, lointaines, absentes, mortes. Elle repartent vivantes, reconnaissantes, revigorées. Je commence à comprendre que pour elles, la blessure la plus profonde est le sentiment d’avoir été oubliées, d’être invisibles et de voir leurs souffrances ignorées, sans importance. Le simple fait de les écouter a un impact énorme. Le moindre geste de gentillesse ranime leur foi et leur énergie. Ces femmes sont d’une force et d’une résistance remarquables. Le Dr. Mukwege me conseille de rencontrer Alfonsine (son nom aussi a été changé). « Son histoire m’a vraiment touchée », raconte-t-il. « Son corps… son cas est le pire que j’aie jamais vu, mais elle nous a tous redonnés courage. »
Alfonsine est mince et altière, profondément calme. Elle me raconte qu’elle traversait la forêt lorsqu’elle rencontra un soldat isolé.
« Il m’a suivie et m’a forcée à m’allonger. Il m’a dit qu’il me tuerait. Je me suis débattue de toutes mes forces, pendant un long moment. Alors il a pris son fusil, l’a pressé contre mon vagin et a tiré toute sa cartouche à l’intérieur. J’ai juste entendu le bruit des balles. J’avais les vêtements collés au corps par le sang. J’ai perdu connaissance. »
Le Dr. Mukwege me dit : « Je n’ai jamais vu autant de dévastation. Elle n’avait tout simplement plus de colon, ni de vessie, ni de vagin, ni de rectum. Elle avait perdu l’esprit. J’étais persuadé qu’elle ne s’en sortirait pas. J’ai reconstruit sa vessie. Parfois, vous ne savez même pas où vous allez. Il n’y a pas de boussole. Je l’ai opérée 6 fois, puis je l’ai fait transférer en Éthiopie pour qu’ils guérissent son problème d’incontinence, ce qu’ils ont fait. »
« J’étais alitée la première fois que j’ai rencontré le Dr. Mukwege », se souvient Alfonsine « Il a caressé mon visage. Je suis restée 6 mois à Panzi. Il m’a aidée spirituellement. Il m’a montré tous les miracles que Dieu peut faire. Il m’a reconstruite moralement. »
Je regarde le corps menu d’Alfonsine en tentant d’imaginer les cicatrices que cachent ses modestes vêtements blancs. J’imagine sa chair reconstruite, l’agonie qu’elle a dû vivre après les coups de feu. J’écoute attentivement. Impossible de déceler une once d’amertume ou un quelconque désir de vengeance. Au contraire, toute son attention est fixée sur l’avenir. Elle me dit avec une grande fierté : « Aujourd’hui, j’étudie pour devenir infirmière. Mon premier choix est de travailler à Panzi. Ce sont les infirmières qui ont pris soin de moi nuit et jour, leur amour m’a ramenée à la vie. »
Mais Alfonsine voit plus loin : « Je me sens comme une personne importante pour ma communauté ; je peux faire quelque chose pour mon peuple. Les femmes doivent mener le pays. Elles savent comment s’y prendre. »
Chaque jour, près d’une douzaine de femmes arrivent à l’hôpital de Panzi, la plupart pour se faire opérer d’une fistule – un déchirement des tissus internes. On voit deux sortes de fistules ici : la première résulte d’un viol brutal, et la seconde est causée par des complications lors de l’accouchement. Les fistules obstétricales, qui résultent d’un déchirement anormal au cours de l’accouchement, pourraient être prévenues par des soins périnataux appropriés. La plupart de ces fistules surviennent lorsque les femmes fuient les milices alors qu’elles sont en plein travail ; elles n’ont pas le temps d’accoucher, et le bébé meurt in utero. Les femmes qui arrivent jusqu’ici sont les plus chanceuses. Elles s’appuient sur des cannes fabriquées à l’aide de branches d’arbre ; elles se traînent péniblement jusqu’ici, dans une souffrance atroce. Certaines ont fait jusqu’à 60 km. À cause du temps de trajet jusqu’à l’hôpital, elles n’ont aucune chance de recevoir le traitement anti-HIV qui doit être administré dans les 48 heures après le viol. Les experts sanitaires craignent une explosion de SIDA dans les prochaines années.
Avant, le Dr. Mukwege était le seul docteur de Panzi capable d’opérer les fistules ; aujourd’hui, il a formé 4 autres personnes. L’hôpital opère un millier de fistules chaque année.
J’assiste à une opération de routine dans une salle d’opération propre et sûre, mais sérieusement sous-équipée (les infirmières déchirent un peignoir vert et se servent des bouts de tissu pour attacher les chevilles de la patiente aux étriers). On me montre la fistule – un trou dans les tissus séparant la cloison vaginale de la vessie. Un trou dans son corps. Un trou dans son âme. Un trou par où son assurance, son amour-propre, son énergie, sa lumière, son urine s’écoulent.
À cause de la prépondérance des fistules, le centre hospitalier de Panzi baigne dans l’urine. L’odeur imprègne tout. L’urine se déverse hors des femmes sur le sol sale d’une salle immense comme un hangar, où des centaines de femmes attendent chaque jour. L’urine se déverse dans les salles de classe, laissant des flaques sur le sol. Les femmes sont constamment humides. Leurs jambes sont irritées par le frottement, leur peau brûle. Des nuées de petites filles en robes tachées d’urine errent dans Panzi ; timides et honteuses, elles aussi ont subi le viol. La semaine de mon séjour, une agence gouvernementale avait coupé l’alimentation en eau de l’hôpital après avoir facturé 70 000 $ à Panzi (une somme délirante selon tout critère congolais), car elle avait entendu dire que l’hôpital, institut privé, recevait de l’argent de l’Occident. Le personnel devait ramener des seaux d’eau pris dans le voisinage. Que des centaines de femmes souffrant d’incontinence causée par des fistules fussent privées d’eau ne faisait qu’ajouter au crime.
Je ne peux m’empêcher de me demander ce qui a pu, dans la vie du Dr. Mukwege, le pousser à travailler ici, parfois jusqu’à 14 heures par jour. « Je suis né à Bukavu le 1er mars 1955 », me raconte-t-il. « Durant mon enfance, ma mère souffrait d’asthme. La nuit, quand elle avait une crise, c’était moi qui allait chercher l’infirmière ou qui lui rapportait ses médicaments. On pensait tous qu’elle allait mourir. Encore aujourd’hui, tous les ans, à son anniversaire, je suis tellement heureux de la voir en vie. »
« Mon père était pasteur. Il était très doux, très humain. Je tiens de lui cette vocation de m’occuper des malades. Quand nous allions rendre visite aux malades ensemble, il priait. Je lui demandais : “Pourquoi ne leur donnes-tu pas des médicaments ou une ordonnance ?” Il me répondait : “Je ne suis pas médecin.” J’ai décidé que la prière n’était pas suffisante. Les gens doivent prendre eux-mêmes les choses en main. Demander à Dieu ne change rien. Il nous donne la capacité de dire oui ou non. On doit se servir de ses mains, de son esprit. Quand j’accueille des femmes qui ont faim, je ne peux pas leur dire “Dieu vous bénisse”. Je dois leur donner quelque chose à manger. Quand quelqu’un souffre, je ne peux pas lui parler de Dieu, je dois soulager ses souffrances. On ne peut pas se cacher derrière la religion. Ce n’est pas une solution. »
Le Dr. Mukwege a commencé comme généraliste spécialisé en pédiatrie. Lorsqu’il travaillait dans une clinique à Lemera, un village au sud de Bukavu, il a vu des choses épouvantables à la maternité. « Des patientes saignaient constamment, beaucoup avaient de graves infections. Un femme avait eu un bébé qu’elle avait continué à porter mort dans son vagin pendant une semaine. C’était horrible. Cela m’a poussé à m’investir totalement dans une nouvelle carrière. »
Il est retourné sur les bancs de l’école pour étudier la gynécologie à Angers, en France, puis est revenu à Lemera pour former le personnel à l’obstétrique et à la gynécologie. Après avoir déménagé à Bukavu, il a créé un service spécial de maternité à Panzi. Des femmes victimes de violences sexuelles extrêmes ont commencé à arriver. Leur nombre a augmenté jour après jour.
Qui violait – et viole – les femmes ? Une meilleure question serait : qui ne les viole PAS ?
Les auteurs de ces crimes incluent : les Interahamwe – les combattants hutus qui ont fui le Rwanda (pays frontalier) en 1994 après y avoir commis un génocide ; l’armée congolaise ; divers groupes de civils armés, et même des casques bleus de l’ONU. Christine Schuler Deschryver, qui travaille pour une organisation humanitaire allemande et qui soutient ardemment l’hôpital de Panzi et les femmes congolaises, affirme : « Tous ces hommes commettent des viols. C’est un sport national. Tout homme en uniforme est un ennemi pour les femmes. »
Beaucoup de femmes ne rapportent même pas les viols, car elles ont peur de se faire rejeter par leur mari et leur famille. Bien qu’il existe des lois contre le viol au Congo, si une femme porte plainte et que son violeur est arrêté, il peut payer une caution, sortir et revenir la violer. Ou la tuer.
Le Dr. Mukwege, lui, mobilise une armée d’un tout autre ordre : une armée de guérisseurs. Je parle avec Bonane, un employé de l’hôpital. « J’habitais en Ouganda », me dit-il. « J’ai vu le docteur à la télé. Il décrivait les atrocités. J’ai réalisé que ces femmes étaient mes mères et mes sœurs. J’ai été si interpellé que je suis venu travailler avec lui ici. »
Le Dr. Mukwege est marié et père de 5 enfants, mais son frère, Herman, me raconte que sa famille ne le voit pas souvent parce que sa dévotion envers les femmes a consumé sa vie. Bien que l’énergie du docteur ne faiblisse jamais, je remarque chez lui une sorte d’épuisement latent qui marque son visage et son être, un désespoir tenace affectant ceux qui côtoient quotidiennement la violence et la cruauté. Il me dit : « Quand on viole une femme, on détruit la vie, et on détruit sa propre vie. Les animaux ne font pas ça. Quand un pigeon s’accouple avec un autre pigeon, cela se fait dans la douceur. Je me demande comment l’homme peut être capable d’autant de destruction. »
Et pourtant, la condition des femmes du Congo était déjà terrible bien avant le début des conflits. Les femmes travaillent tous les jours dans les champs et au marché ; elles portent le Congo sur leurs épaules (des sacs pesant parfois jusqu’à 90 kg qu’elles portent sanglés à leur front). Elles préparent les repas, font la lessive, le ménage, s’occupent des enfants, accomplissent le devoir conjugal (obligatoire) avec leur mari. Elles n’ont aucun pouvoir, aucun droit, aucune valeur. Nombre de femmes que j’interroge me demandent pourquoi je « perds mon temps » avec elles.
J’interroge le gardien d’une réserve de gorilles. Il me raconte que lorsque de violentes milices ont commencé à investir le territoire du parc, il est allé voir leurs chefs et a proposé à leurs soldats de travailler avec lui à la protection des gorilles. Ils ont tous fini par accepter. Je lui demande pourquoi il n’a pas eu l’idée de demander la même chose pour les femmes. La question le surprend. Il ne trouve rien à répondre.
J’interroge le docteur à propos du dirigeant congolais Joseph Kabila, qui, pour la première fois en 46 ans, est devenu en novembre 2006 le premier président du Congo élu démocratiquement et qui a promis d’être « l’artisan de la paix ». Les choses se sont-elles améliorées ?
Le Dr. Mukwege soupire. « Kabila », me dit-il, « n’a rien fait. Ici, à l’Est, les combats n’ont pas cessé. En 2004, j’ai reçu des menaces de mort ; je recevais des appels téléphoniques me demandant d’arrêter mon travail, sans quoi je mourrai. Les appels ont cessé, mais la situation est toujours très dangereuse.
« Des membres de la communauté internationale viennent ici en visite », poursuit-il. « Ils mangent des sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas pour aider. Même le président Kabila n’a jamais mis les pieds ici. Sa femme est venue. Elle a pleuré, mais n’a rien fait. »
L’UNICEF, ECHO (le bureau d’aide humanitaire de la Commission européenne) et PMU (une organisation humanitaire suédoise) sont les principaux soutiens de Panzi. Bien que l’argent soit d’une grande aide à l’hôpital, ce qui est véritablement crucial, c’est une réponse politique à la violence. Même sans cela, le Dr. Mukwege voudrait au moins obtenir une réelle protection pour les femmes après qu’elles aient quitté l’hôpital. « Je les remets sur pied et les renvoie chez elles », dit-il, « mais il n’y a aucune garantie qu’elles ne subissent pas un nouveau viol. Dans plusieurs cas, des femmes sont revenues ici une deuxième fois, dans un état encore pire que la première. »
La veille de mon départ, le docteur me propose de faire faire aux femmes quelques exercices qui les aideront à réduire le stress consécutif au traumatisme. Nous nous rendons au bâtiment-hangar où attendent 250 femmes dépressives et malades. Nous commençons par des respirations. Inspirer, expirer, inspirer, expirer. Puis des sons viennent s’ajouter aux respirations. D’autres sons se font entendre. L’un après l’autre, les sons se suivent. Puis nous en venons aux mouvements. Les pieds battent le sol. Les poings martèlent. Les bras ondulent frénétiquement. Les femmes sont debout sur leurs deux pieds, hurlant, émettant des sons gutturaux de tristesse, de rage, de terreur. En l’espace de quelques minutes, je les regarde se transformer, femmes brisées et muettes, en êtres libres, radieux, sauvages.
Au milieu de toute cette énergie, le Dr. Mukwege organise un concours de danse. La célébration et la puissance jaillissent de leurs corps. En chaque femme, il y a une partie féroce, indestructible. Personne n’a tué leur force de vie. Le docteur me dit en murmurant : « Quand je vois cette joie, cette vie qui anime ces femmes, je sais pourquoi je dois revenir ici chaque jour. »
La frénésie des femmes s’intensifie. Elles dansent sous l’ardent soleil africain. Elles dansent sur la grand-route. Elles montent la colline en dansant, des centaines de femmes et d’enfants se mouvant telle une rayonnante vague féminine.
Si 250 femmes qui ont subi viol, déchirement, famine et torture arrivent à trouver la force de danser sur une montagne, alors le reste d’entre nous puisera sûrement les ressources et la volonté nécessaires pour garantir leur avenir.
Comment les aider :
Les femmes de l’Est du Congo, de V-DAY et de l’UNICEF – ces dernières agissant au nom de l’U.N. Action Against Sexual Violence in Conflict – lancent une nouvelle campagne pour mettre fin d’urgence au fémicide et collecter des fonds pour les groupes de femmes au Congo.
Vous pouvez :
— Ecrire une lettre adressée à Son Excellence le Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, lui demandant d’agir pour arrêter les attaques contre les femmes. Envoyez-la à :
U.N. Action Against Sexual Violence in Conflict,
P.O. Box 3862,
New York, NY 10163,
et elle sera transmise au Président Kabila.
— Faire un don directement à l’Hopital de Panzi par l’intermédiaire de http://vday.org. L’argent donné à Panzi servira également à fonder une Cité de la Joie, un havre sûr pour les femmes soignées ; elles y apprendront à devenir des leaders politiques.

– Voir le site Fahamu Networks for Social Justice (fahamu est un terme kiswahili signifiant « compréhension » ou « conscience »). « Fahamu a une vision du monde dans laquelle les gens s’organisent pour s’émanciper de toute forme d’oppression, reconnaissent leurs responsabilités sociales, respectent leurs différences mutuelles, et réalisent leur plein potentiel. » ]

********************************************************************************************

 » Je vais vous raconter l’histoire des patientes qu’il a sauvées, pour que ces violées de guerre ne soient plus des femmes sans visage, sans identité, mais Alfonsine et Nadine : des femmes qui ont un nom, des souvenirs et aussi des rêves « …

 » J’interroge le gardien d’une réserve de gorilles. Il me raconte que lorsque de violentes milices ont commencé à investir le territoire du parc, il est allé voir leurs chefs et a proposé à leurs soldats de travailler avec lui à la protection des gorilles. Ils ont tous fini par accepter. Je lui demande pourquoi il n’a pas eu l’idée de demander la même chose pour les femmes. La question le surprend. Il ne trouve rien à répondre »…

Bonheur et longue vie ensoleillée aux amoureux !

St Valentin( photo : orchidées au marché de Saint Paul. 35° et soleil de feu.)

… Aux « autres », qui courent après l’amour, ce serait bien de commencer par SE CONNAÎTRE (!)et par…S’ AIMER (!),AVANT de faire « ENTRER » un « étranger » dans SA vie…Sous peine de graves désillusions et frustrations réciproques !

« Aimer, ce n’est pas se regarder dans le blanc des yeux…Mais regarder dans la même direction », a dit je ne sais plus qui.

http://www.blog.fr/srv/media/dewplayer.swf?son=http://data6.blog.de/media/769/4029769_a94b4924e7_a.mp3

« Magie de l’amour »…Vive les amoureux !

Pour des nanas…Qui me ressemblent .

Jardin public de St paul(photo: la vie est tellement belle!)
Les temps changent…Pour des femmes qui en ont décidé ainsi:
– Elles ne se refusent pas le droit de partager l’amour et l’infinie tendresse d’un homme beaucoup plus jeune qu’elles.
– Elles se sentent hyper féminines sans talons aiguilles, fond de teint, mascara*, parfum lourd, ongles longs, esthéticienne, vêtements de grande marque, battements de cils,…
– Elles refusent tous les diktats sociaux, familiaux,religieux, de MODE,… spécifiques aux femmes. Et n’oublient jamais que Dieu n’a rien à voir avec les religions….Encore moins avec les religieux.
– Elles conduisent leur vie « comme un mec » ; la « voie royale » : elles tracent LEUR route – dans le respect d’autrui -les autres s’adaptent…Ou pas.
* Avant tout : l’indépendance financière. Ne jamais dépendre d’un mec pour assurer leurs besoins vitaux et les à côtés.
* Toujours décider de ce qui est « BON » pour « ELLES »: ne laisser personne le faire à LEUR place en les traitant en mineures à vie.
* Ne pas laisser des crétins leur voler systématiquement la priorité, -Je sais, c’est facile avec ma Nissan Patrol pourrie! -la parole, la première place, le premier « rôle » etc,…en adhérant à la fable de la soi-disant supériorité masculine, couillue .
* S’affirmer, quand elles le désirent, en tous lieux : « ELLES » « LES » valent bien .Être attentive à tout dérapage sexiste , misogyne et machiste ( Je sais, je pléonasme).
* Se montrer solidaires( « eux » le sont entre eux!), de nanas en butte à des insultes sexistes, à des violences machistes…Ordinaires. S’interdire de penser que d’une façon ou d’une autre , elles l’ont bien cherché…(Des millions d’entre elles finissent au cimetière)
* Ne jamais baisser les yeux quand un mec libidineux vous fixe ( Vous craignez qu’il ne le traduise en « invitation » de votre part? Une moue -exagérée de dédain, la tête qui bouge comme le balancier d’une pendule, les yeux levés au ciel en soupirant -traduira clairement: « pauvre tache, tu t’es regardé?). Ne pas s’excuser quand on raconte une blague anti macho: il vaut mieux ne pas la raconter…
* Etc…,

…70 ans aux prochaines vendanges: je ne veux RIEN changer à ma vie !

…SI! Juste un rêve, réaliser mon utopie: créer le « Village des Vagins » à Nosy Komba( Madagascar).
Mais étant donné que :  » L’utopie est la réalité de demain »(Victor Hugo), C’est comme si c’était déjà fait !!!

J’ai parlé de nanas qui me ressemblent….Celles qui ont accepté de payer le prix
(parfois…Inhumain), de leur liberté retrouvée…Ou Découverte !

Mais chaque femme vit SA vie : elle fait ce qu’elle PEUT avec ce qu’elle A et avec ce qu’elle EST devenue par son vécu perso.(famille, religion, société, évènements traumatiques…)

A toutes, mes pensées affectueuses.

PS- *côté pratique: un simple trait au crayon khôl se débarbouille en un éclair…A la salive…( Beurk !)

*************************************

Quadrille de filles…

http://www.blog.fr/srv/media/dewplayer.swf?son=http://data6.blog.de/media/007/4374007_53cf6381b7_a.mp3

" J’étais là, dans la salle "…

« J’étais là, dans la salle

J’étais là, dans la salle, quand son vagin s’est ouvert.
Nous étions tous là, sa mère, son mari et moi,
Et la sage femme à l’accent russe, avec toute sa main
Plongée dans son vagin, palpant et tournant avec son gant
En caoutchouc tout en bavardant avec nous
Comme si elle essayait de débloquer un robinet.
J’étais là, dans la salle, quand les contractions
L’ont fait se tordre,
Et pousser par tous ses pores des gémissements inconnus
J’étais là encore, après des heures, quand elle a poussé soudain un cri sauvage,
Battant avec ses bras l’air électrique.
J’était là quand son vagin s’est transformé,
D’humble orifice sexuel
En passage plus vieux que la nuit des temps, en un vaisseau sacré,
En un canal vénitien, en une source profonde avec un tout petit enfant blotti en son milieu
Et qui attendait qu’on le délivre.
J’ai vu les couleurs de son vagin. Elles étaient changées.
J’ai vu le bleu des hématomes,
Le rouge vif des boursouflures,
Les gris-rose – les ombres.
J’ai vu le sang perler sur le bord comme une sueur,
J’ai vu le jaune, les humeurs blanches, la merde, les caillots
Jaillir de partout, pendant qu’elle poussait plus fort, encore plus fort.
J’ai vu dans ce trou béant, la tête du bébé,
Rayée de cheveux noirs, je l’ai vue, là, juste derrière l’os,
Souvenir dur et rond,
Pendant que la sage-femme à l’accent russe tournait et retournait
Sa main gluante.
J’étais là quand sa mère et moi
Lui avons tenu chacune une jambe et résisté
De toutes nos forces à ses énormes poussées
Et son mari qui comptait inexorablement « Un, deux, trois »,
Lui disant de se concentrer… « Mieux que ça ! »
Nous regardions en elle.
Ne pouvant détacher nos regards de ce point, là.
Tous, autant que nous sommes, nous avons oublié le vagin.
Comment expliquer autrement
Ce manque d’admiration, ce manque de vénération pour lui.
J’étais là quand le docteur
Est entré avec ses étranges cuillers,
Là encore, quand son vagin s’est transformé en une grande bouche de soprano
Chantant de toutes ses forces.
La petite tête d’abord, puis le petit bras blême élastique, et puis le corps nageant vite
Vite vers nos bras ruisselants.
J’étais là quand plus tard, m’étant retournée, je me suis retrouvée en face de son vagin.
Et moi debout, je l’ai vue
Elle allongée sur le dos, complètement brisée,
Meurtrie, tuméfiée, déchirée,
Saignant sur les mains du docteur
Qui tranquillement la recousait.
J’étais là, debout, et son vagin, soudain,
M’est apparu comme un grand cœur rouge qui battait.
Le cœur est capable de sacrifice.
Le vagin aussi.
Le cœur est capable de pardonner et de réparer.
Il peut changer sa forme pour nous laisser entrer.
Se dilater pour nous laisser sortir.
Le vagin aussi.
Il peut souffrir pour nous, s’ouvrir pour nous, mourir pour nous
Et saigner pour nous dans ce monde difficile et merveilleux.Dady
Le vagin aussi.
J’étais là, dans la salle.
Je me souviens « .

Les Monologues du Vagin  Eve Ensler –extrait-

La mère idéale ? Quand papa peut "faire ses nuits"..Et ses jours!

Vidéo de France Inter – Interview d’Elisabeth Badinter: « Conflit-La mère et la femme ».

Extraits:
…[ Entre autres 2 ans d’allaitement, d’après les directives de lobbies pro-chrétiens américains qui font pression sur l’OMS et L’UNICEF. Ce qui veut dire retour à la maison, pour ces femmes.

…Pas de petits pots, les couches à laver, pas de temps mort pour la mère qui allaite*…

…La nature est posée comme un critère du bien auquel il faut se soumettre.

…Ce sont automatiquement les mères qui sont culpabilisées dans le couple. Les pères échappent à cette culpabilité selon un schéma millénaire.

…Tous ces « petit » faits, en vérité, tracent un modèle de mère et suscitent un destin féminin très régressif ]

********************************************************************************************

* Papa peut faire toutes ses nuits , tranquillou…

Malgré TOUT cela, et sans oublier « l’interminable » grossesse et le « terrible » accouchement des femmes trouvent NORMAL, que leur bébé s’appelle UNIQUEMENT, comme leur père (Les séquelles du bâtard, sans doute ?)

Le plus ubuesque, c’est cette Kyrielle de noms de pères différents, pour des enfants sortis du même ventre de maman.

Et…SON patronyme à ELLE ? Quelle DRÔÔÔLE d’idée !

Mères LESSIVEES…Mais couches LAVEES et ESSOREES!

boniche
 » Le Conflit-la femme et la mère » Elisabeth Badinter (Flammarion 2010 )

… »L’idée de la bonne mère écologique »

Si le livre de la philosophe est dérangeant, c’est qu’il annonce un grand danger pour les filles et les petites-filles du féminisme. Heureuses de réussir dans leurs études, de travailler, de rester jeunes et d’avoir des enfants, elles ignoreraient « l’involution » culturelle dont elles sont victimes… A force d’entendre vanter les vertus de la maternité heureuse, de l’allaitement épanouissant et de leur talent à nul autre pareil de façonner le destin d’enfants, beaux et intelligents, les femmes se seraient laissées endormir. Elles seraient devenues les idiotes utiles du capitalisme qui, à chaque crise économique, retourneraient gaiement dans leur foyer pour réussir ce qu’elles savent le mieux faire : enfanter et élever.
Elisabeth Badinter veut dévoiler cette insidieuse tyrannie. « Qu’est-ce qui se passe lorsque l’on a lâché son emploi à 30 ans et que l’on se retrouve à devoir vivre avec un homme qui vous dégoûte à 50 car on n’a plus les moyens de partir? », s’interroge l’auteur. Les femmes, estime-t-elle, ne se rendent pas compte que leur condition stagne depuis vingt ans. La répartition des tâches ménagères entre hommes et femmes reste identique. Les femmes sont toujours payées 20 % de moins que les hommes, sont plus malmenées par le chômage, et sont les premières victimes du temps partiel subi.
Pour l’intellectuelle, les responsables de ce retour d’une tyrannie de la maternité sont nombreux: au premier rang d’entre eux, le marché de l’emploi, certains pédiatres « réactionnaires », les croisés de l’allaitement, les féministes naturalistes. « Les discours de tous ces groupes que je ne mélange pas se sont coagulés autour de l’idée de la bonne mère écologique », analyse-t-elle. Pour étayer sa thèse, Elisabeth Badinter a compilé les statistiques et étudié les discours des adeptes de l’allaitement maternel et des couches lavables. Comme un sismologue qui serait allé chercher tous les indices, même épars, d’un tremblement de terre à venir.
Du coup, la démonstration est parfois difficile à suivre. Mais de cette accumulation des indices émerge un effet de sens. « Ce que je dénonce, c’est un discours qui ne tient plus compte de l’ambivalence maternelle. Les femmes n’ont plus la liberté de dire non. Dans les maternités publiques, on culpabilise les femmes avec le lait maternel, le meilleur pour l’enfant… Or toutes les grandes révolutions des mœurs s’opèrent grâce à la culpabilisation », conclut-elle. ]
Marie-Christine Tabet – Le Journal du Dimanche- 06 Février 2010

*****************************

Commentaire:

Le jeudi 11 février 2010, 16:35 par dedalus

C’est, à mon avis, toujours une défaite de la pensée que de contester les arguments de quelqu’un en faisant peser la suspicion sur son auteur, voire en usant de la théorie du complot.

Peu importe pour qui roulerait Elisabeth Badinter, si même elle roulait pour quelqu’un, reste que ces arguments sont pertinents et qu’en effet, l’écologie se fourvoie à jouer de la culpabilisation et ne pas tenir compte des réalités sociales.
L’écologie politique est nécessairement social et féministe, sinon elle n’est rien d’autre qu’un outil de bonne conscience pour bobos.
http://www.avoodware.com/blog/files…
Source Olympe et le plafond de verre.

********************************************************************************************

..[Qu’est-ce qui se passe lorsque l’on a lâché son emploi à 30 ans et que l’on se retrouve à devoir vivre avec un homme qui vous dégoûte à 50, car on n’a plus les moyens de partir? » s’interroge l’auteur ]…

Sans parler de désertion de nombreux conjoints pour de plus jeunes, ou de violences psychologiques ou verbales, tolérées, qui ne s’arrangent pas avec l’âge…

Elles deviennent, de fait, DEPENDANTES: « condamnées » à PERPETE , à « l’aumône » de leur compagnon, pour assurer leur quotidien! C’est bôôô l’amour, tant que ça dure …Et la mort ne prévient pas…

Le pire, dans tout ça ? Ce sont…Des FEMMES, qui sont les plus virulentes adeptes, de tout ce qui mutile leur bien-être de vie ! :no:

C’est si bon de CROIRE que l’on acquiert ainsi le statut de « BONNE » mère…

En réalité CHACUNE fait ce qu’elle PEUT avec ce qu’elle A et avec ce qu’elle… EST !

L’enfant a besoin d’AMOUR et de RESPECT de toute sa personne…TOUT le « reste », est à enterrer au cimetière des diktats sociaux et religieux, régissant la vie des femmes!!!

 » Bonne conscience pour bobos « ? :yes: