Ce matin j’entends sur Radio Festival, une dame raconter qu’elle vient d’être témoin d’une scène qui la traumatise encore.
Une conductrice dans une voiture rouge qui la précède, se fait tabasser par le passager assis à côté d’elle. Sur la banquette arrière trois enfants assistent à la scène. La conductrice stoppe au milieu de la chaussée sous les coups.
La scène est insupportable à voir. La dame qui s’est arrêtée derrière klaxonne pour tenter de faire cesser cette violence. Le passager menaçant se précipite alors vers elle. A bord se trouve sa vieille mère qu’elle a conduit chez le médecin, ainsi que son bébé de 10 mois. Derrière elle, une file de voitures. Personne ne bronche: ce ne sont pas leurs affaires.
Affolée, elle tourne à droite dans un « chemin de cannes ».
Au cours de son récit elle a la voix qui tremble et elle répète à plusieurs reprises qu’elle se sent coupable de n’avoir rien pu faire pour la passée à tabac.
L’animatrice de la station radio lui demande de décrire la brute, et si elle a pensé à relever le N° de la voiture, pour qu’on prévienne la police. Non, trop choquée par la scène, elle n’a rien remarqué, à part cette volée de coups violents, qui la hantent encore…
Ainsi va le monde.
