La femme doit : " racheter la faute d’avoir perdu le genre humain"…

[ L’Église catholique et les femmes:

Jésus s’adresse à des femmes à l’étonnement de ses disciples (Jean 4,27), accepte des femmes dans son entourage (Luc 8,1-3) et leur hospitalité (Luc 8, 38-42) ; libère la femme adultère (que le peuple s’apprêtait à lapider selon la loi) en lui demandant de ne plus pécher (Jean 8, 1-11) et, ressuscité, se montre d’abord à une femme, Marie-Madeleine (Jean 20, 11-18). St Paul († 62 ou 67) proclame : « Dans le Seigneur, la femme n’existe pas sans l’homme, ni l’homme sans la femme » (1 Co 11,11) et « il n’y a plus l’homme et la femme, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus » (Ga 3,28) mais, quant à la vie de l’Église et à l’organisation du culte, il est conditionné par les traditions juives des assemblées et les usages de son temps : « L’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais c’est la femme qui a été créée à cause de l’homme » (1 Co 11, 9) ; « Je ne permets pas à une femme d’enseigner, ni de dominer son mari » (1 Tm 2,12). Des accents misogynes se retrouvent chez certains écrivains chrétiens de l’Antiquité, comme Tertullien (vers 150-222) qui déclare : « Femme, tu devrais toujours porter le deuil, être couverte de haillons et abîmée dans la pénitence, afin de racheter la faute d’avoir perdu le genre humain. » St Augustin (354-430) considère que, dans le domaine de la foi, la femme est l’égale de l’homme. Mais, en dehors, il invoque l’ordre naturel pour affirmer qu’elle est inférieure à l’homme. Elle ne peut commander, intervenir dans des activités judiciaires ni enseigner dans l’Église ou au-dehors. La pensée médiévale a concentré sa réflexion sur la femme dans les deux figures d’Ève et de Marie : Ève représente la femme dans sa situation d’infériorité et de faiblesse ; Marie, la nouvelle Ève, comme l’idéal de la femme dans le monde du salut. Selon une légende, un concile aurait débattu de cette question : « Les femmes ont-elles une âme ? » En fait, lors d’un synode provincial (Mâcon 585), un évêque déclara qu’une femme ne pouvait être appelée homme. Les autres protestèrent, en citant la Genèse : « Au commencement Dieu créa l’homme, il les créa mâle et femelle (Gn 1,27) et leur donna le nom d’Adam ou homo terrenus, homme de la terre. L’épouse fut donc désignée comme le mari et tous deux furent appelés homme. » L’ambiguïté vient du double sens du mot « homme », mâle ou être humain.
Si la Genèse présente la femme comme égale de l’homme dans un premier récit de la création (1,26-27), dans un second récit imagé (2,18-24), elle présente la création de la femme comme postérieure et subordonnée à celle de l’homme, ce que la pensée médiévale dira être une infériorité de nature. »]

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L’origine et la justification du machisme et de la misogynie dans la très chrétienne société française ?

Le ballet des baleines…

baleine au large de ST Paulph N. Villeneuve
(photo N. Villeneuve)
…[ Des baleines ont été aperçues ce samedi 11 juillet 2009 sur la côtes ouest de l’île. Une mère et son petit ont ainsi assuré le spectacle une bonne partie de la matinée au large de Saint-Paul.
« La saison des baleines a véritablement commencé » affirment les professionnels spécialisés dans les sorties en mer.
« Cela fait quelques jours qu’on en voit sur nos sorties et autant vous dire que les touristes redescendent des bateaux avec le sourire », a déclaré Laurence Del Vechio, responsable de la société « Croisières et découvertes » à Saint-Gilles les Bains.
La semaine dernière, en effet, son équipe avait déjà pu apercevoir une baleine et son baleineau. « Nous nous attachons vraiment à respecter les techniques d’approches recommandées dans la charte. Il ne faut pas oublier que ce sont des animaux sauvages » reprend cette membre du Sypral, le syndicat professionnel des activités de loisirs de La Réunion.

Le 22 juin dernier, à quelques jours de l’ouverture de la saison des baleines, de nombreux professionnels et des associations ont donc signé la charte d’approche et d’observation des cétacés en préfecture. Un texte intitulé « charte pour une approche et observation responsables des baleines à bosse » ]
Site orange.

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Quand la prochaine éruption volcanique spectaculaire, de « l’île intense » ?

" Pour en finir avec la domination masculine. De A à Z ". Par Christine Détrez

[ Pour en finir avec la domination masculine. De A à Z . Par Christine Détrez
Comme le souligne son sous-titre, l’ouvrage d’Ilana Löwy et Catherine Marry se présente comme un dictionnaire déclinant selon les lettres de l’alphabet les lieux de déploiement et d’exercice de la domination masculine. D’« Accouchement » à « Violence (dans le couple) », en passant par « Amour », « Clarinette », « Concours de laideur », « Famille », « Harlequin », « Laitière », « Microbes », « Orgasme », « Police », « Rasoir électrique », « Sexratio », « Toilettes pour femmes », etc, c’est ainsi plus d’une centaine de termes qui sont convoqués pour analyser les formes historiques et contemporaines de construction et de maintien des différences et de hiérarchisation du féminin et du masculin.
Une place importante est accordée à la légitimation de cette hiérarchie par le recours au « naturel » et au « biologique » : on voit ainsi, contre les évidences du naturel – et le naturel de l’évidence -, comment la médecine et la science ont inventé des genres différents, afin de justifier en retour la soumission des femmes à leur « nature » : à ce sujet, les entrées « cerveau », « hormones sexuelles-femmes » « hormones sexuelles-hommes », « ménopause », « menstruation » (entre autres) permettent de réencastrer le savoir médical et scientifique dans leur contexte symbolique et économique, dimension encore très rarement traitée dans la profusion de manuels parus sur le genre. Mais l’analyse aborde également les mises en scène sociales de cette domination masculine, avec des entrées plus classiques – mais toujours d’actualité – relevant de la sociologie de la famille (famille, divorce, travail domestique…), de l’école (réussite (scolaire), maths, mixité…) ou de la sociologie du travail.

Un engendrement matériel des différences
L’ouvrage est extrêmement riche et agréable à lire, à la fois savant et ludique : le ton n’est pas dépourvu d’humour, et le choix de certaines entrées peut de prime abord surprendre par leur aspect anecdotique (rasoir électrique, Nouvelle Vague…) ; mais ces entrées montrent au contraire comment, derrière les aspects plus connus, se décèlent des formes plus insidieuses de construction ou exercice de cette domination. Les conditions de production et de marketing du rasoir, ou de la machine à écrire, sont ainsi un exemple du façonnement et de l’engendrement matériel des différences ainsi que de la diffusion, par les choses, de normes sociales qui ont des effets concrets (la coque du rasoir féminin ne peut être démontée, alors que celle des rasoirs masculins peut l’être, avec l’idée implicite qu’une femme ne pourra jamais réparer un rasoir, ni même envisager qu’il peut être réparé ; les machines à écrire ont été créées dans des usines de machines à coudre, ce qui amènera à transposer sur l’objet les qualités supposées naturellement féminines de minutie, de précision…et par là-même de ne pas les reconnaître comme compétences acquises et rémunérables sur le marché du travail…).
Par ailleurs, le choix est fait, pour chaque entrée, de s’appuyer sur des travaux de terrains précis, tirés de thèses, de livres, de revues, dans le domaine français comme anglo-saxons, ce qui permet au lecteur d’avoir une vue d’ensemble sur les travaux empiriques les plus récents.

La mise en perspective de paradoxes
On peut enfin souligner l’intérêt de l’attention portée aux paradoxes : ainsi, les auteures soulignent, sur certaines entrées, comment un même fait peut être à la fois source de progrès et de reconduction des inégalités à peine transformées, ou plus généralement, de la difficulté à trancher de façon unilatérale : c’est le cas pour la réussite scolaire, où la réussite différentielle des filles peut être interprétée à la fois comme la résultante de l’intériorisation d’une supposée incapacité ou infériorité dans les domaines scientifiques mais également comme une plus grande liberté de ces filles face aux normes de réussite scolaire et sociales indexées sur les filières scientifiques.
C’est le cas également de la chirurgie esthétique ou des cosmétiques, qui peuvent être condamnés comme la forme ultime d’intériorisation et de mise en conformité de son corps aux canons sociaux de beauté, mais dont les usages ludiques, ou en terme de gains de confiance en soi ou d’indépendance économique, ont pu être soulignés par certaines féministes. C’est le cas, inversement, de la gynécologie ou de la surveillance médicale de la grossesse, qui, si elles ont permis effectivement la réduction de la mortalité féminine, ont néanmoins assuré le contrôle du corps des femmes par des hommes et par la science, ou encore de la contraception, qui si elle a donné aux femmes une réelle maîtrise de leur corps, peut aussi être vue comme une nouvelle charge leur incombant en priorité.
Si au terme de cette lecture, l’objectif d’ « en finir avec la domination masculine » semble encore plus difficile à atteindre, tant on s’aperçoit que celle-ci se déploie dans les représentations, les savoirs, les objets, les interactions du quotidien, l’ouvrage s’impose justement pour cette prise de conscience, et peut permettre de nombreuses utilisations pédagogiques. »]
Site genre en action.

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C’est foutu !!!

Une issue ?  » Le Village des Vagins » !…

Et cette photo de mecs est le symbole de quelle dérive ?

où st les femmes
Photo du G8: où sont les femmes ???

[Pascal Husting
Directeur de Greenpeace France
:
« L’iceberg à la dérive est un symbole fort qui rappelle aux leaders du G8 que c’est à eux, qui ne représentent que 13% de la population mondiale, qu’il convient d’assumer l’émission historique de quelque 62% des gaz à effet de serre qui aggravent le changement climatique.»]
Site Orange.

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Et cette photo de mecs est le symbole de quelle dérive ? Machiste ?

L’Alliance School : "deux monstres m’ ont violé et battu pour détruire ce que je suis"…

Alliance school

« Effet papillion », un reportage intitulé « Au milieu du gay » et qui est consacré à l’Alliance School, une école « réservée » aux homosexuels située à Milwaukee dans l’état du Wisconsin aux États-Unis. Mardi, 17 Mars 2009 05:38

Témoignage:
 » Je viens de regarder le reportage sur cette école qui accueil les jeune gay au USA.
Et qui leur donne la chance de pouvoir eux aussi, avoir le droits de s instruire en tout sécurité. Et de pouvoir le faire comme tout personne normale et désireux d appende et sa dans le plus grand du resapais que tout être humain. Car si il y avait u une telle école dans mon t’en, je n aurais pas subis tout ses humiliation qu’on ma fais subir et qui excite toujours de nos jour. Car des les tout premiers jours de mon arriver dans une école catholique du cartier. Je fus le soufre douleur des garçons, du a ma très petite taille et de plus que je suis juif et pour faire une vrais victime idéale très efféminer. Et le pire dans tout sa ses que celui qui ma fais tout les pires affronts est tout comme moi gay mais lui il était bâtit et que tout le monde en avais peur. Et se ne fut pas que des enfants qui mon démontrer de l aurore il y avait les sœurs qui ne se gênais pas de dire que j allais bruler en enferre et des médecins qui on dit a ma mère qu’elle devrait me faire l lobotomiser pour que je nais a vive se que je ressentais pour les garçons. Et oui ses se que nous les gay on du endurer pour avoir u la male chance de venir au monde avec se qui pour certain est un tar de la nature. Et tout na fais quand prier en grandissent car a mon entrer au secondaire j ai retrouvé encor plus dégressivité du a se fais d être différent. Et pour faire de moi l être peureux que je suis au jour huit deux monstre mon violer et battu pour détruire se que je suis. Une chance qu’il y u un chiffonnier qui ma retrouver dans la décharge publique ou on c étais débarrasser de moi.et qui mi un terme finale a mon gout des institutions d enseignement. Et il y avais aussi que je soufrais du trouble qui n’étais pas très connu a l époque la dyslexique et moi j’en soufre a un poing telle que je m’étais dit que plus jamais je n’écrirais un traitre mots et sa plus jamais de ma vie. Et se fut il y a deux ans que je me suis permis de me redonne se droits pour pouvoir communique plus facilement avec des ami que je me suis fais dans mes nombreux voyage. Et au jour huit ses avec mes semblable que je suis rejeter du que je suis efféminer et oui ses sa la vie des différences. Merci a vous de me donner la chance de me faire une place parmi vous et t’en que personne qui est tout comme vous a la recherche d ami et d’un compagnon. Et qui connaisse se que sais de se sentir différent bien a vous .
Alucard ».

Ce sujet traite du contenu de l’article: L’Alliance School, une école réservée aux gays

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Effet pervers des religions : la haine de la différence!!!

Où est le PERE ??? Stop au sperme irresponsable : en ouvrant"une information judiciaire pour "abandon moral et matériel d’enfants"…Pour les pères démissionnaires?

Jumeaux abandonnés
« Sur les circonstances de l’abandon on n’est sûr de rien, il n’y a rien de clair pour l’instant », a ajouté cette source, parlant d’une affaire « totalement hors normes ». Selon ses premières déclarations, la jeune femme, qui a été interpellée vendredi vers 3h30 aux abords de la porte de Saint-Ouen, se serait disputée en Espagne avec un homme à qui elle cherchait à faire admettre qu’il était le père des deux enfants. Face à son refus, elle aurait décidé de se rendre à Paris, où elle a abandonné les enfants pour des raisons financières. »
Le Monde 10 07 O9.

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Les DEUX géniteurs sont COUPABLES, d’abandon d’enfants…Ou PERSONNE!!!

Où est le PERE ??? Stop au sperme irresponsable en ouvrant une information judiciaire

pour « abandon moral et matériel d’enfants »…Pour TOUS les pères démissionnaires?

Blague misogyne …

Blague misogyne by admin :
Un pere rassemble sa progeniture.
– Les enfants, cette annee, nous avons decide de partir en vacances en pension complete !
– C’est quoi la pension complete ? Demande le plus jeune.
– La pension complete c’est le top !
Nous allons dormir dans un hôtel où une dame viendra le matin refaire nos lits, faire le menage, remettre des serviettes propres.
Au restaurant de l’ hôtel, on pourra aller prendre un copieux petit dejeuner, des cuisiniers nous prepareront notre dejeuner et notre dîner pendant que nous nous promenerons.
C’est super, non ?
– Oui, oui ! Repond le petit sur un air dubitatif.
– Quelque chose ne va pas ? S’inquiete le pere.
– Non, non, c’est tres bien, seulement, je me demande pourquoi on emmene maman, alors !

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La vérité sort de la bouche des enfants ?

" Contre les violences sexuelles commises dans le sport "…

Contre les violences sexuelles commises dans le sport …
Pour mémoire, en 1991, C. Moyon de Baecque, lanceuse de marteau, a été violée et agressée par plusieurs membres de l’équipe de France, encouragés par l’entraîneur national, lors d’un stage d’athlétisme. Les agresseurs ont été condamnés par la justice en 1993 et 1994. En guise de réparation des préjudices subis par C. Moyon de Baecque, – notamment en raison de la complicité de l’encadrement de la Fédération française d’athlétisme – et afin qu’elle ne subisse pas, en outre, une exclusion du milieu sportif du fait des violences exercées à son encontre, les ministres des sports successifs se sont engagés à lui garantir un emploi.
Il s’avère que depuis son embauche par le ministère des sports en 1996, tout a été mis en œuvre pour contraindre C. Moyon de Baecque à quitter son emploi.
La situation de C. Moyon de Baecque incarne de façon scandaleuse le sort réservé aux personnes qui dénoncent les violences sexuelles dans le sport.
(Catherine Moyon de Baecque, première sportive de haut niveau à avoir dénoncé les violences sexuelles dans le sport est licenciée par M. Lamour, ministre des sport.
Le chef de cabinet du ministre des sports a en effet informé C. Moyon de Baecque du non-renouvellement de son contrat après mai 2004.)
6 mars 2003 Site AVFT

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C’est bien en FRANCE que des députés mâles observent une minute de silence pour… un député ASSASSIN et non pas pour sa victime !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

" Le flirt incessant avec la pornographie et les sous-entendus "…

Stéréotypes sexuels et publicité sexiste : le sexe vend bien !

Le sexe vend bien – et vend tout
L’exposition abusive du corps des femmes, la surexploitation des stéréotypes de beauté féminine, le flirt incessant avec la pornographie et les sous-entendus à connotation sexiste n’ont jamais été aussi outranciers et laissent énormément de place à l’expression de représentations et de stéréotypes sexuels et sexistes.
Comment, par ailleurs, peut-on prétendre que la bataille de l’égalité sexuelle a été gagnée dans une société où l’image à laquelle les femmes doivent se conformer est celle d’un nouveau type de femme objet, encore plus mince, plus sexy, plus jeune et … plus « consentante » qu’auparavant ?…

D’autant, qu’au-delà des problèmes de santé physique et de troubles alimentaires, l’impact de cette sexualisation à outrance du corps féminin – et des rapports hommes/femmes qu’elle met en scène – peut non seulement provoquer insécurité identitaire et comportements relationnels irrationnels, en passant par une conception irréaliste du sexe et de l’amour, mais encore cette hypersexualisation contribue à maintenir des femmes et jeunes filles dans une situation de femmes-objets et donc à accroître leur « vulnérabilité » à la violence et à l’abus sexuel…

Depuis les travaux de Goffman (1977), il est reconnu que les postures et les dispositions des personnages féminins et masculins dans les publicités sont organisées pour donner un indice de leur position sociale relative : dominante, subordonnée ou égalitaire. Ainsi, les femmes sont-elles placées le plus souvent dans des positions inconfortables, anormales qui marquent leur disponibilité ou leur infériorité, ou encore accentuent l’idée de leur fragilité, de leur vulnérabilité ou de leur soumission…

un « monde saturé de sexualité » (La Meute, 2002) par : o l’hypersexualisation de n’importe quelle situation de la vie quotidienne ;
o la construction explicite du corps des femmes en objet de jouissance offert à tous les regards ;
o la promotion d’une sexualité de la performance ;
o l’incitation à une sexualisation précoce, l’érotisation de l’enfance et de l’image corporelle des jeunes filles même pré-pubères
o voire l’accoutumance à la domination masculine et à la violence par l’exposition de corps de femmes ou de rapports amoureux dont la mise en scène relève de la pornographie.
La publicité impose aussi une image corporelle fictive qui :
o dénature le rapport des femmes à leur corps et les convie à une identification narcissique ;
o formate et uniformise leur corps, en les assignant « à des modèles corporels inaccessibles » (La Meute, 2002) ;
o entraîne le refus irrationnel du vieillissement ;
o limite trop souvent l’identité des femmes à leur pouvoir de séduction et les cantonne au paraître, alors que le masculin est campé sous le signe du faire ;
Enfin elle contribue à une dégradation de la nature des rapports affectifs et amoureux qui
o introduit un clivage entre le corps et l’affectivité, ce qui contribue à banaliser certains comportements ou expressions de la sexualité et à pervertir le rapport au désir
o limite le désir des femmes au désir de l’Autre
o réduit la sexualité à une performance
o renforce les stéréotypes sexistes de la femme soumise et dépendante
o reconduit, ou assure la promotion de la division sociale des sexes et son cortège d’inégalité…

La sexualité est proposée aux jeunes femmes comme « moyen d’obtenir autre chose» ; succès, popularité, amour, vedettariat, pouvoir, indépendance, alors que pour les jeunes hommes elle colporte une incitation à exercer leur contrôle et à démontrer virilité et détermination. La littérature scientifique confirme sans équivoque que l’exposition à des contenus sexuels dans la publicité et l’ensemble des médias – contenus qui tendent souvent vers la pornographie – a un impact sur le comportement sexuel des adolescents, filles comme garçons. Non seulement elle construit des attentes irréalistes quant à l’apparence physique et aux performances sexuelles de leur partenaire, mais encore elle banalise la sexualité et la dépouille généralement de tout contenu relationnel et affectif.
Enfin, il est de plus en plus reconnu qu’il y a un lien à faire entre précocité des relations sexuelles et sexualisation de l’ensemble des médias – et pas seulement de la publicité sexiste : pensons aux vidéo-clips, à la télé-réalité, aux si nombreux sites pornographiques, aux paroles des chansons populaires, etc..
NOTE
(1) Rappelons, pour mieux situer notre propos, que nous ne limitons pas la notion d’hypersexualisation à la seule sexualisation précoce des jeunes filles ou encore à un phénomène vestimentaire. Par hypersexualisation nous désignons un phénomène beaucoup plus large et complexe qui se manifeste notamment par « l’omniprésence de la sexualité dans l’espace collectif qu’est l’espace public » et dans les médias (CSF, 2008), la commercialisation indue de la sexualité et sa banalisation, de même que « la pornographisation » des codes sociaux et des relations sociales (Poulin et Laprade, 206)…

« nous savons ce qui nous reste à faire : [sensibiliser notre entourage], boycotter, manifester, refuser ! dixit Les Sciences-potiches se rebellent »…

par Francine Descarries, professeure, Département de sociologie et Institut de recherches et d’études féministes (IREF), Université du Québec à Montréal, mai 2009]

(Lire l’article en entier sur le site « La Meute des chiennes de Garde » et aidez-les à défendre: le DROIT des femmes au RESPECT ) .

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[« la pornographisation » des codes sociaux et des relations sociales,

déferle aussi sur les blogs ]…