La patronne semble sortir, tout droit de cette vieille rue de…Katmandou, où vivent encore d’authentiques anciens hippies, qui tiennent d’incroyables petites boutiques à touristes. Un bandeau noué sur la nuque lui ceint le front et discipline, un peu, sa chevelure blond-passé qui s’obstine à s’échapper en longues boucles; ses larges yeux bleus racontent tous ses voyages et sa longue jupe à volants dessine, avec grâce, sa démarche. Il ne manque ni le collier en perles de verre qui s’enroule en trois rangs ajustés autour de son cou, ni les bracelets…
Elle n’a plus 20 ans depuis…6 décennies, mais elle a tant de présence qu’on la remarque dès franchi le seuil de son petit resto kitch, près de l’église de Saint-Paul.
Il y a des êtres que le temps épargne…
Le hasard fait parfois bien les choses: j’ai la dalle, et Midas, dans la rue principale, est surbooké; il m’a demandé de patienter jusqu’à 14 heures…
La cuisine est délicieuse…et pas chère! De plus la patronne a plein d’histoires passionnantes à raconter: comme nous, elle a la bougeotte, a beaucoup parcouru le monde, et n’a pas envie de se poser définitivement quelque part…
…J’ai trouvé où dépayser mon amoureux pour la fête des pères!



En effet !! ça pourrait presque couper l’appetit c’te déco !!
Mais je constate que ça ne t’a pas perturbé !! A la tienne Etienne ! Heuuuuuu…Mamita !! of course !!
Biz
Stef
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J’adore tout ce qui sort de l’ordinaire: tout ce qui réveille le ronron qui rampe inexorablement…
J’ai horreur du conformisme…de « l’attendu »!!!
Bisous
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