" Voler pour séduire"…

Une équipe de chercheurs japonais et américains vient de découvrir que les chimpanzés de Guinée mâles ont pour habitude de voler des papayes pour les partager avec leurs femelles préférées …

On savait déjà qu’ils étaient capables de se servir d’outils, (en l’occurrence de pierres pour casser des noix), mais on ne savait pas encore qu’ils étaient capables de voler pour séduire. Cette découverte de comportement chez des chimpanzés sauvages est publiée sur le site scientifique américain PLos One. C’est en essayant de comprendre pourquoi les chimpanzés sauvages de Bossou en Guinée pillaient régulièrement les papayers des villages voisins que les éthologues ont pu observer ce phénomène surprenant et totalement inédit.

Des mâles offrant à la guenon de leur choix de partager une papaye … Il ne s’agit pas d’une simple offrande de nourriture, ou d’un partage de viande de chasse comme cela a pu être observé dans certains groupes de grands singes.

Il s’agit aussi- et le stress du mâle au moment où il s’apprête à voler la papaye le prouve- de montrer à dame chimpanzé toute l’étendue de son courage et de sa capacité à chiper une papaye jusque sous le nez de son propriétaire.

par Caroline Lachowsky
Article publié le 14/09/2007 ( RFI )

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A chaque mâle son truc…

D’autres préfèrent jouer aux machos et ça marche, aussi…Pendant un certain temps !

Le macho et le maricon : au Costa Rica l’absence d’armée a semble-t-il extirpé des cerveaux l’image du mâle dominant qui alimente le machisme et empoisonne les mentalités dans les autres pays…

Le macho et le maricon

Il y a quelques années, Amnesty apprend qu’un Péruvien, détenu à la prison de Saint Gilles a tenté d’alerter l’organisation sur son cas. Il s’agissait d’un militaire, qui, le jour où son homosexualité avait été dévoilée, était devenu le bouc émissaire du régiment. Dégradé, maltraité, humilié, frappé, il avait fini par s’enfuir pour sauver sa vie et était parvenu à gagner la Belgique où vivait un de ses frères. Mais celui-ci le chassa aussitôt qu’il eut connaissance de son homosexualité, et notre homme erra de galère en galère, exploité par de faux amis jusqu’à aboutir en prison. L’homme a fini par en sortir, mais beaucoup n’ont pas cette chance.

Pourquoi l’Amérique latine est-elle la région du monde où l’homosexualité, et principalement l’homosexualité masculine, est à ce point objet de rejet, de mépris et de haine ?
À cela deux raisons : l’armée et l’église.
L’armée, en Amérique latine a de tout temps occupé le devant de la scène. Principale actrice dans les guerres d’indépendance, l’armée symbolise aux yeux des latinos la force, l’invincibilité, la suprématie de leurs pays…. et la virilité. L’essentiel pour un homme est d’être « hombre » (ce qui est souvent synonyme de buveur, noceur et dragueur) mais encore faut-il le prouver en se battant à l’occasion et quel meilleur souffre-douleur y a-t-il qu’un malheureux « maricon », qui, à ses yeux, foule aux pieds l’idée même de la virilité.
L’Église, quant à elle, nous apprend qu’il faut aimer nos frères homosexuels (comme on aime les infirmes et les malades) mais qu’il faut haïr leurs péchés. Le seul moyen d’être homosexuel tout en restant dans l’église, est donc de n’avoir aucune activité sexuelle, ce qui, faut-il le dire, est une exigence peu crédible.
Le préjugé passe ainsi de père à fils et de frère à frère. L’homophobie est si répandue qu’elle touche même… certains homosexuels qui, après un rapport, sont étreints d’une telle honte qu’ils ne peuvent s’en débarrasser qu’en frappant leur partenaire, comme si, en brutalisant l’autre, ils se lavaient de leur péché, comme s’ils disaient « je me sers de ces pédés mais je ne suis pas l’un d’eux puisque je les bats ».
Dans trois pays d’Amérique latine (sans compter Porto Rico), le Chili, l’Equateur et le Nicaragua existent encore des « sodomy laws » au nom desquelles des homosexuels peuvent être condamnés à des peines de prison. Les courants progressistes de ces pays tentent de les abolir mais se heurtent au mur des conservateurs catholiques radicaux.
Mais les lois ne sont pas indispensables. Ceux qui, dans tous les pays de ce continent, harcèlent et maltraitent les homosexuels sont quasi sûrs de leur impunité. Car l’exemple vient d’en haut. En moins de deux ans, 12 gays ont été assassinés dans la région sans qu’aucune enquête n’aboutisse. A Santiago du Chili, l’an dernier des militaires en permission ont mis le feu à un bar gay. Aucun d’entre eux n’a été arrêté. Au Salvador, un activiste de la défense des gays et militant dans la prévention du Sida, a été battu presque jusqu’à mort par des groupes néo-fascistes tandis qu’au Brésil, pays au plus haut taux de séropositivité du continent, un gay qui distribuait des préservatifs dans une rue de Rio a été sauvagement matraqué.
Il n’est donc pas possible aujourd’hui pour les hommes et les femmes homosexuels de ce continent de vivre et d’affirmer leur différence.
Les seuls homos tolérés (et encore), sont les travestis, les drag queens, portant des vêtements de femmes. Ils sont considérés comme des comiques, ridicules, peut-être fous, mais ne constituant pas une menace contre la masculinité.
Heureusement il y a quelques exceptions comme en Argentine et en Uruguay où la voix de la société civile concurrence celle de l’armée, et surtout au Costa Rica où l’absence d’armée a semble-t-il extirpé des cerveaux l’image du mâle dominant qui alimente le machisme et empoisonne les mentalités dans les autres pays. Et pourtant…si elle n’est pas écrite telle quelle dans la Déclaration universelle des Droits de l’homme, la vie sexuelle fait bien partie de la vie privée dont la protection est exigée par l’article 12.Le « macho », c’est l’homme viril par excellence, quant au « maricon », c’est le terme insultant pour homosexuel, l’équivalent de pédé en quelque sorte.
Amnesty international ; Cécile Rolin.

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J’ai toujours été étonnée par la violence que des mecs ressentent vis à vis d’homosexuels ;
il est EVIDENT qu’ils rejettent la partie « cachée »…d’EUX-MÊMES (!) , qui leur paraît honteuse !!!

…C’est pour cela qu’ils se rattrapent, en sodomisant régulièrement, des nanas ?

La sexualité de chacun est…Non négociable !, et ne CONCERNE que LUI, dans le respect des autres !

Et  » Le mâle dominant »…retourne à la préhistoire!!!

L’ homosexualité féminine, vue par la réalisatrice Deepa Mehta.

Homosexualité féminine

Radha est stérile. Plusieurs médecins le lui ont confirmé : « No eggs, Madam ». Elle vit auprès de son mari, sa belle-mère grabataire et son jeune beau-frère. Son mari s’est consolé dans le mysticisme, prônant que le désir est source de ruine ; il a fait voeu de chasteté et teste régulièrement son aptitude à résister au désir, imposant cette humiliation à Radha.

Arrive Sita, la jeune épouse. Son mari lui préfère une Chinoise ambitieuse qui a refusé de l’épouser ; par convention, il a alors épousé Sita qu’il néglige dès le début, vivant ses passions auprès de la Chinoise. Contrairement à son frère, il vit dans le rêve de l’américanisation. Mais ce choix de vie ne tient pas plus compte du désir de la femme que le choix du mysticisme.

Radha et Sita se consolent de leur solitude respective. Elles prennent conscience de leurs désirs et de leurs besoins de femmes. Ce que le mari et la belle-mère ne pourront que rejeter. Ce film de Deepa Mehta (voir ici), très esthétique, est un portrait décapant de la société en Inde et des faiblesses des hommes, prompts à rappeler aux épouses leur devoir conjugal : pour une femme, le feu des passions y côtoie dangereusement le feu de l’enfer et de l’immolation…

(Site Amnesty -Laurence Geyduschek)

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lundi 13 avril 2009
« Le paradis sur terre », un film de Deepa Mehta

Réalisatrice, scénariste et productrice, Deepa Mehta est née en 1950 à Amritsar en Inde. Elle y commence sa carrière comme scénariste de films pour enfant et, après une maîtrise en philosophie à l’Université de New Delhi, elle émigre au Canada en 1973 et s’installe à Toronto. Son premier film, Sam et moi (1991), obtient une mention honorable au festival de Cannes, suivi par Camilla (1994) avec Jessica Tandy et Jane Fonda sur l’amitié entre une jeune musicienne et une violoniste concertiste à la fin de sa vie.

Mehta est surtout connue pour sa trilogie :

Feu (1996) sur l’amour entre deux femmes dont la vie est étouffée par la tradition et les stéréotypes sexuels, Terre (1998) sur la partition de l’Inde et du Pakistan en 1947 vue par une jeune fille,

Eau (2005) qui s’attaque à la tradition voulant que les veuves (souvent des enfants) deviennent des parias de la société, enfermées dans des maisons dont elles ne sortent qu’à leur mort. Le film est en nomination pour neuf prix Génie et un Oscar en 2006. Tout comme Feu, il fait scandale en Inde, les lieux de tournage sont saccagés et la réalisatrice reçoit des menaces de mort. Pour l’auteure indienne Arundhati Roy : « Le fascisme n’apparaît pas soudainement. Il s’infiltre chez un peuple. Nous en voyons les signes. » Tous les films de Deepa Mehta traitent de la vie des femmes prises entre les valeurs traditionnelles et celles du monde contemporain

Le paradis sur terre (2008)raconte, entre rêve et réalité, l’histoire d’une femme confrontée à la violence conjugale, à l’exil et à la solitude. Chand quitte sa famille bien aimée en Inde pour se faire une nouvelle vie au Canada. Elle s’installe donc dans la petite ville de Brampton, en Ontario, et épouse un homme qu’elle n’a même jamais rencontré, Rocky. Mais ce dernier, un mari violent qui n’hésite pas à la battre, est aux prises avec de sérieux problèmes familiaux : une mère qui veut tout contrôler, un père confus et une soeur qu’il doit faire vivre avec son mari et leurs deux enfants. Coincée entre les traditions et son désir de bonheur, Chand trouvera refuge dans un monde imaginaire basé sur un conte traditionnel de son pays natal. À la croisée des chemins, entre le mythe et le réel, Chand devra faire son choix : la soumission ou la liberté.

Site Sisyphe.org

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LIBERTE : beaucoup de femmes ne SAVENT même PAS ce que ce mot veut dire*…REELLEMENT, ET NE LE SAURONT JAMAIS…

SOUMISSION : elles se contentent de reproduire fidèlement ce qu’attend d’elles une société formatée par des mecs aidés par des religions, inventées par eux ,…depuis des millénaires!

…A CHACUNE SA VIE …! Mais qu’elles arrêtent de se plaindre, de façon aussi stérile !!!

Les maris « ouvrent » leurs épouses à l’aide d’un couteau

Origin-of-the-World
 » L’Origine du monde  » de Gustave Courbet, 1866.

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Site Amnesty international.

Les maris « ouvrent » leurs épouses à l’aide d’un couteau

Aïcha, Fouzia, Ifrah et Maryam sont des réfugiées somaliennes vivant en Belgique. Elles sont unanimes : dans leur pays, les femmes n’ont aucun droit à s’exprimer et les hommes sont fiers d’avoir une épouse infibulée. L’ouverture de sa femme peut pourtant prendre des jours, voire des semaines au mari qui, équipé d’un couteau, devra manipuler les chairs collées et cousues afin de se frayer un passage par lequel il torturera sa femme lors de la pénétration. La plupart des épouses cachent leurs visages pendant l’acte sexuel pour ne pas montrer leurs souffrances. Certains maris reconnaissent heureusement qu’il est plus agréable de faire l’amour avec une femme qui n’est pas mutilée. Une enquête menée auprès de 300 maris soudanais qui ont plusieurs épouses, dont l’une seulement est infibulée, montre ainsi que 266 d’entre eux préfèrent faire l’amour avec une femme non excisée parce qu’elles semblent partager leur désir et participer à l’acte et au plaisir.
Un couple somalien réfugié en Belgique témoigne toutefois de l’insouciance à l’égard de la souffrance des femmes dans leur pays. Le mari s’est attiré les railleries de tout son entourage parce qu’il refusait d’ « ouvrir » sa femme lui-même avec un couteau mais voulait au contraire que ce soit fait à l’hôpital. « Impuissant, femmelette ! », s’est-il entendu injurier. Profondément épris de sa femme, il a supporté les médisances et attendu le nombre de semaines nécessaire pour avoir des rapports en la blessant le moins possible. Le couple a eu un enfant, après quoi l’entourage familial a insisté pour recoudre la femme. « Pas question ! », s’est écrié le mari, qui s’est à nouveau attiré les foudres des proches. Fuyant la guerre, le couple s’est alors retrouvé dans un camp de réfugiés tenus par des militaires qui, constatant que la femme était « ouverte », en ont conclu que la voie était libre pour la violer pendant que le mari était torturé…

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Sauf exceptions, les femmes et les hommes ne sont pas faits pour vivre ensemble…

Et pour des millions de femmes, même plus faits pour se reproduire…ensemble !

" Femmes positives" et " Warning" :TRANSMISSION DU VIH ET RESPONSABILITÉ : ASPECTS JURIDIQUES ET ÉTHIQUES.

VIHtjoursla[1]

(Lettre d’information 75 )
TRANSMISSION DU VIH ET RESPONSABILITÉ :
ASPECTS JURIDIQUES ET ÉTHIQUES

BARBARA WAGNER
PRESIDENTE DE L’ASSOCIATION FEMMES POSITIVES

Contaminée par son conjoint il y a douze ans, Barbara Wagner s’est décidée à intenter une action en justice quand elle a appris qu’il l’avait trompée et qu’il n’avait pas protégé sa nouvelle partenaire : « Notre expérience ne lui a rien appris et sans une sanction, il continuera délibérément à transmettre le virus ». Culpabilisée et incomprise des associations de lutte contre le sida, Barbara Wagner a été, dans un premier temps, anéantie par cette trahison doublée d’une condamnation lourde de conséquence pour sa santé physique et mentale. En 2003, elle crée l’association Femmes positives pour défendre les femmes contaminées à leur insu, dans le cadre de relations hétérosexuelles stables. L’association a remporté une première victoire lors du procès de Colmar en janvier 2005 où elle s’était portée partie civile. Mais la pénalisation de la contamination volontaire et la responsabilité des séropositifs dans la prévention du sida, réclamée par Femmes positives, soulèvent des questions jusqu’à présent taboues dans les autres associations de lutte contre le sida. « Ce n’est pas une fatalité de contaminer les autres sans sanction » conclut-elle.

GEORGES SIDERIS
PORTE-PAROLE DE WARNING

Warning est une association homosexuelle de lutte contre le sida utilisant Internet comme moyen médiatique et moderne de communication. L’association y a ouvert un forum pour pouvoir donner la parole à tous ceux qui le souhaitent, séronégatifs ou séropositifs, homosexuels ou hétérosexuels, pour sortir du discours clos du milieu homosexuel. Du point de vue de la prévention, l’idéologie de la responsabilité partagée est aujourd’hui obsolète. La notion de responsabilité partagée signifie qu’il faut mettre un préservatif dans tous les cas parce que la personne en face est ou peut être séropositive. Le discours sur l’utilisation du préservatif est peu passé chez les hétérosexuels, alors que chez les homosexuels, l’idée de la responsabilité partagée est prégnante du fait de l’hécatombe. Cette différence de point de vue est peu prise en compte par le milieu associatif et par le monde médical.
Aujourd’hui, le vote pour le Pacs établit et reconnaît le couple homosexuel, et le couple, c’est l’amour et la confiance. Du coup, certaines représentations des homosexuels comme celle du vagabondage sexuel, sont devenues trop simplistes. Les jeunes aspirent à vivre dans un couple stable, dans lequel on a un rapport exclusif. C’est bien la question de la confiance qui est posée. C’est pourquoi nous avons été profondément interpellés par Femmes positives, car elles mettent l’accent sur la notion de trahison. Nous, association homosexuelle de lutte contre le sida, nous disons que Femmes positives pose une question juste. Comment se fait-il qu’il n’y ait que cette seule association qui pose cette question ? Si Warning reste totalement opposé à la pénalisation de la transmission du VIH/sida, en revanche, il semble évident, que les femmes qui ont été contaminées du fait d’un abus de confiance, d’une tromperie, sont des victimes. C’est vrai aussi pour les homosexuels qui sont contaminés à la suite d’un mensonge ou d’un abus de confiance.

FEMMES POSITIVES’s Blurbs
About me:

L’association  » Femmes Positives  » a ete creee en 2003 a Marseille par des femmes contaminees par le VIH/SIDA a leur insu dans le cadre de relations heterosexuelles. » Femmes Positives  » vise a une reconnaissance globale de la realite psychologique, medical, juridique et socioprofessionnelle de cette situation particuliere.

ECOUTE ET SOUTIEN
Dans le domaine prive , social et therapeutique, elle propose, au cas par cas, des solutions simples et quotidiennes d’aides pour gerer les consequences de la seropositivite et reduire les  » ruptures de societe « .

ACCOMPAGNEMENT
Elle preconise un travail de fonds pour que les seropositifs retrouvent leur place dans la societe et que tous ensemble nous adoptions un comportement responsable.Elle demande une mise en commun des informations sur les moyens existant dans differents services et dispositifs de l’Etat et des collectivites.

PREVENTION DEPISTAGE
 » Femmes positives  » demande a entrer dans la mise au point des protocoles medicaux et a participer aux travaux de recherche.Elle souhaite collaborer a des programmes de prevention des  » conduites a risques « :incitation au depistage, informations medicales et psychologiques.

ACCES AUX DROITS
Constatant des lacunes dans le Droit, elle demande une reflexion nationale pour l’amelioration des droits des seropositifs.Elle agit pour obtenir la reconnaissance des victimes de  » contamination deliberee  » et que cet acte puisse etre poursuivi et sanctionne.

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Témoignages :

Music B. 35 ans contaminee il y a dix ans par son compagnon qui lui avait cache; son statut serologique.Elle a perdu son emploi et subsiste avec la modique Allocation Adulte Handicape.

B. 35 years contaminated ten years ago by his/her companion who had hidden his statute to him serologic. she lost its employment and remains with moderate Handicapped Adult Allocation.

Movies M.C. 35 ans contaminee par son conjoint.Sa belle-famille et lui-meme ont garde le secret de sa seropositivite durant 5 ans.

M.C. 35 years contaminated by its spouse. Its beautiful-family and itself maintained the secrecy of her seropositivity during 5 years
Television

N.50 ans contaminee par son mari, pere de ses 4 enfants.Il multipliait les relations extraconjugales non proteges.Elle eleve seule ses enfants et termine un conge longue maladie.

N.50 years contaminated by his/her husband, father of his 4 children. It multiplied the not protected relations extraconjugales. It only raises her children and finishes a leave long disease

Books K. 19 ans contamine lors de sa premiere relation sexuelle, il lui est impossible d’en parler a ses parents.Son partenaire lui avait certifie que son depistage etait negatif.

K. 19 years contaminated at the time of its first sexual intercourse, it is impossible for him to speak about it with his parents. Its partner had certified to him that its tracking was negative
Heroes

Femmes Positives – Cite Des Associations-
93, La Canebiere 13001 Marseille FRANCE
femmes.positives@hotmail.fr
06.17.93.67.92

" Entre le plaisir du ‘contact direct’, rapport sexuel non protégé et l’assurance qu’offre le préservatif, plusieurs hommes ont du mal à choisir. Certaines femmes également se retrouvent souvent face au même dilemme."

Sénégal: Port du condom – Ka délicate option entre le plaisir du ‘contact direct’ et l’assurance du plastique.
Amadou Ndiaye
19 Mai 2009

Entre le plaisir du ‘contact direct’, rapport sexuel non protégé et l’assurance qu’offre le préservatif, plusieurs hommes ont du mal à choisir. Certaines femmes également se retrouvent souvent face au même dilemme. L’on semble opter pour plus de plaisir tout en sachant que plus la barre est haute, plus les risques sont grands. ‘La seule fois où j’ai utilisé le préservatif, j’ai vite fait de le retirer en pleine action, tellement ce truc me gênait’.
Omar Diop, 40 ans, est chauffeur de son état. Il n’aime pas mettre le préservatif. Et il le crie à qui veut l’entendre : ‘Ça gêne et réduit considérablement le plaisir que procure pleinement le contact direct’. Ce choix, Omar Diop le paie cash aujourd’hui puisqu’il se retrouve avec trois enfants hors mariage que sa nouvelle femme est dans l’obligation de gérer. Il n’empêche qu’il campe sur sa décision : ‘Le préservatif, ce n’est pas mon dada, même si je sais qu’il est plus sûr de le mettre. C’est plus fort que moi, je ne peux pas’.
Comme Omar, ils sont nombreux ces hommes qui ont conscience des dangers qui peuvent résulter des relations non protégées mais, ils en font souvent fi. Le choix est difficile, dira Arona, étudiant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Mais poursuit-il, ‘face aux maladies sexuellement transmissibles, se protéger est le seul gage d’une vie saine’.
Son camarade Ousseynou en rajoute et explique que tout est question d’habitude d’autant que le préservatif ne réduit en rien le plaisir que l’on peut ressentir. Arona de renchérir que le plus gênant est, qu’après les relations non protégées, on est assailli par le doute et l’angoisse. ‘On s’interroge toujours sur une grossesse éventuelle ou une contraction de maladies sexuellement transmissibles. Voilà pourquoi on n’est jamais tranquille’. Subitement, l’air pensif, Arona fixe l’horizon, le doigt sur la lèvre postérieure, il médite, puis il dit : ‘Je crois que s’abstenir est meilleur’.
Toutefois, il arrive que les filles, elles-mêmes, imposent à leurs partenaires de ne pas mettre le préservatif pour plusieurs raisons parmi lesquelles : ‘Les capotes sont pour les aventures. Quand on aime vraiment une personne et qu’on est certain de sa fidélité, on ne doit pas avoir peur’, confesse cette fille, employée dans une des multiples boutiques prestataires de service informatique jouxtant le Campus universitaire. Sous l’anonymat, elle ira jusqu’au bout pour ajouter, qu’en ce qui la concerne, elle n’aime pas les préservatifs.
Pour elle, ‘c’est une question de goût et je ne suis pas à l’aise avec le préservatif même si je sais que je peux, sans le vouloir, tomber enceinte ou ramasser des maladies. C’est plus fort que moi, et pour ne pas faire des enfants que je ne désire pas, je me tourne vers les autres méthodes de contraception comme la pilule. Je préfère ça aux préservatifs’. Les autres méthodes de contraception semblent donc, de plus en plus, la solution alternative sur laquelle s’entendent les couples. Ainsi, on aspire à plus de liberté dans les actes et à plus de plaisir dans les relations intimes. Mais attention, le contact direct peut mener plus loin qu’on ne l’espérait.

Site All Africa.com

Maurice : une femme interdite de mariage et menacée d’expulsion pour cause de sida .

campagne[ Sid Mo

Société – Afrique Australe et Océan Indien – Ile Maurice – Sida

Maurice : une femme interdite de mariage et menacée d’expulsion pour cause de sida
La loi mauricienne mixe lutte contre la stigmatisation et violation des droits fondamentaux

Une femme africaine qui projettait de se marier avec son concubin mauricien est sous la menace d’une expulsion après qu’un test a révélé qu’elle était porteuse du virus du sida. Une loi votée la semaine dernière à Maurice aspire pourtant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination des personnes séropositives.
mercredi 8 août 2007, par Panapres
Une jeune femme africaine, dont le nom et la nationalité n’ont pas été divulgués, est menacée d’expulsion, parce que séropositive, alors qu’elle entamait des procédures de mariage avec son conjoint mauricien, a appris la PANA auprès de l’ONG PILS (Prévention-information-lutte contre le SIDA). Les deux conjoints, qui se sont rencontrés il y a quelques années dans un pays du continent, vivent avec leur fils à Maurice depuis le début de cette année
Ils ont entrepris de se marier légalement mais dans le cas de mariages entre Mauriciens et étrangers, l’une des clauses de la loi du mariage civil requiert la présentation de certificats médicaux attestant que les conjoints ne sont pas porteurs de maladies infectieuses et contagieuses. Des tests sanguins ont révélé, selon PILS, que la jeune femme est séropositive.
Invitée à quitter Maurice avant le 12 août
« Cette information n’a pas influencé la décision de son conjoint de l’épouser ni sa famille de l’accueillir en son sein. Mais, selon la loi, cette femme n’a pas le droit d’épouser un Mauricien et ne peut donc prétendre à la nationalité mauricienne », a déclaré Dhiren Moher, président de cette ONG, lui-même séropositif et marié.
PILS a pris ce cas en considération et entamé des démarches en faveur de la femme mais le conjoint a reçu, ce mardi, une correspondance officielle du Bureau du Premier ministre l’informant que la femme doit quitter Maurice au plus tard le dimanche 12 août.
Une loi contre la stigmatisation des porteurs du virus votée la semaine dernière
Selon M. Moher, il y a une aberration concernant les lois en vigueur à Maurice. « D’un côté, celle sur le VIH/SIDA promulguée la semaine dernière parle de la protection des gens qui vivent avec le virus contre la stigmatisation, la discrimination et la ségrégation et de l’autre, une autre loi dit le contraire », a-t-il souligné.
M. Moher a appelé le Premier ministre, Navin Ramgoolam, et le président de la République, Sir Anerood Jugnauth, à de meilleurs sentiments, en leur rappelant le drame que subit une famille déchirée. « Il y va de l’image et de la réputation de Maurice dans la région et dans le monde ». Pas seulement.

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L’EXPRESS .mu
LE VIH/SIDA A L’ILE MAURICE EN BREF
La population de l’Ile Maurice est d’environ 1 245 000 habitants. L’espérance de vie à la naissance est de 75 ans pour les femmes et 69 ans pour les hommes.
Avec une féminisation du VIH à Maurice, cette campagne de sensibilisation ciblée, initiée par Les Zarbiens, vient souligner l’urgence d’agir.
Avec un fort taux de contamination des femmes par ce virus à Maurice, il était temps d’initier une campagne de ce genre. Avec le soutien des artistes locaux, notamment Linzy Bacbotte, Gina Jean-Charles, Vincent Brasse (Crossbreed), OSB Crew et Annick Clarisse, la campagne «Breathe Again too, twa fam ki viv R sida» a été mise sur pied, il y a quelques jours. Et sera présentée dans son ensemble la semaine prochaine au travers de divers supports de communication.
«Avec toujours une touche artistique, cette nouvelle campagne sur le VIH & SIDA se veut un signe d’espoir pour les personnes vivant avec cette pandémie. Pour arriver à cela, il faut un changement de mentalité de la société à leur égard. C’est le regard d’autrui qui fait le plus grand mal», explique Nicolas Bastien-Sylva, porte-parole des Zarbiens.
Aujourd’hui à Maurice, plus de 5 000 femmes vivent avec le VIH, seul 10 % ont été officiellement découverts. L’heure est grave. Changeons notre regard et donnons de l’espoir à ces femmes qui souffrent en silence Et apprenons à respecter l’autre comme il est.

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…" Une vie dynamitée par la rencontre d’un éclat de désir et d’un mensonge…Nombre d’entre elles sont décédées "..

Sharon stone
LCI :collecte de Sharon Stone pour le Sida.

Friday, April 06, 2007 19:59
Une impunité d’exception par André Sarcq

La décision de la cour d’appel de Colmar de confirmer la condamnation à six ans de prison d’un homme coupable d’avoir contaminé par le VIH deux jeunes femmes en leur mentant sur son statut sérologique ouvre un débat dont on ne peut que s’étonner du temps (deux décennies) qu’il aura fallu pour l’imposer en France.

Homosexuel – l’indication n’est pas neutre – victime, au milieu des années 1980, de contamination consciente, je voudrais exposer sur cette forme d’agression biologique un point de vue différent de ceux habituellement diffusés par les médias et toujours issus des mêmes sources (les associations, les penseurs des sexualités et les membres du corps médical). Je parle de contamination consciente ; ces termes me semblent plus appropriés que ceux de contamination intentionnelle, et la distinction est d’importance quand le débat judiciaire s’articule autour de cette seule notion d’intention : peut-on, en l’absence de toute forme de pression ou de contrainte, être conscient sans être responsable ?
Afin de qualifier cette forme d’agression que j’ai moi-même subie, j’ai forgé le néologisme de « violamination ». Je sais en effet, pour l’expérimenter dans ma chair au quotidien, que les conséquences en sont plus lourdes, plus délétères encore que celles d’un « simple » viol : la réparation biologique est impossible. Ce viol est certes perpétré par abus de confiance au lieu de l’être par la violence, mais la voie demeure sexuelle, et les dommages sont considérablement aggravés ; viol par contamination, donc : « violamination ». Cette question de la « violamination » est en fait celle du tabou dont elle fut frappée dès le début de l’épidémie. Son traitement par la classe politico-intello-médiatique s’est trouvé encagé par la conjonction d’un dogme et d’une posture. En un temps de fascination minoritaire, le dogme était celui de l’intangibilité des minorités (religieuses, régionales, ethniques, sexuelles…) ; minorités dont les élites entendaient souvent, au nom de la spécificité, confisquer le discours qui traitait d’elles, ou du moins s’en réserver le monopole. La posture aura été la posture victimaire : dans les quinze premières années de l’épidémie, les homosexuels masculins, parce qu’ils représentaient l’écrasante majorité des personnes touchées, ont presque confisqué le débat au nom de leur souffrance et obtenu que ce soit eux qui en fixent les termes. Comme les représentants autoproclamés de cette minorité étaient ceux-là mêmes qui, au nom de la différenciation, avaient martelé le dogme du vagabondage sexuel le plus effréné, et que longtemps ils ont nié la réalité du phénomène, ils ont, à la seule fin de conforter ce dogme et d’occulter leur part de responsabilité dans le désastre en cours, élaboré ce discours qui aura eu pour effet que la contamination consciente n’a pas été reconnue comme violence sexuelle. Ce discours a été relayé par des politiques qui usèrent d’appels à la vigilance contre le retour à l’ordre moral, et contre toute forme de discrimination, comme de rideaux de fumée incantatoire destinés à faire en sorte que jamais ne soit posée la question de la responsabilité de la contamination d’autrui. Ce sont ces politiques peut-être, socialistes – l’information se trouve dans The End (Denoël), le livre de Didier Lestrade, cofondateur et longtemps président d’Act Up -, qui ont négocié avec quelques figures homosexuelles d’influence la non-pénalisation de la contamination consciente (ne serait-ce qu’en acceptant que la transmission du VIH ne constitue pas une circonstance aggravante en cas de viol). Ce deal reposait sur l’engagement des associations à obtenir des modifications conséquentes des comportements homosexuels masculins. L’effectivité de ces modifications, une longue période durant, est une des plus belles victoires à inscrire à l’actif de ces associations. Mais le prix de ce deal fut terrible : – il n’y eut pas de campagne de prévention axée sur les comportements spécifiques des homosexuels masculins ; – l’accent fut toujours porté sur la protection de soi, jamais sur l’impératif, qui aurait dû être considéré comme premier, de la préservation d’autrui ; – les victimes de « violamination » se sont retrouvées seules responsables de l’agression qu’elles avaient subie ; leurs contaminateurs, assurés de l’impunité, se sont vus encouragés à poursuivre leur jeu de massacre sexuel (il est douteux que le bilan se limite à quelques dizaines ou quelques centaines d' »unités » détruites) : en ces quelques mots tient tout le dispositif de l’ahurissante imposture de la « co »-responsabilité ; – niées dans leur condition même de victimes, celles-ci se trouvèrent emmurées à vie dans l’impossibilité de se reconstruire ; à vie et pour beaucoup jusqu’à la mort, ou jusqu’au suicide ; – débordant le présupposé éthique à l’origine de cette politique – nul ne peut indifféremment pratiquer la contamination consciente -, la garantie de l’impunité, alliée à la lassitude et à la pénibilité d’une sexualité à perpétuité contrainte, a eu pour effet que les pratiques mortifères de quelques cyniques n’ont cessé, par imprégnation sourde, de gagner de nouveaux adeptes.
Pour l’ensemble, non exhaustif, de ses conséquences, le sida aura été un des plus fantastiques révélateurs des dysfonctionnements, certes interhumains, culturels, sociaux, sanitaires, etc., mais surtout politiques et démocratiques, de notre pays.
J’en aurai pour ma part tiré un enseignement et une question. L’enseignement est que, dès lors que se voit accordé à un individu ou à un groupe social le monopole du discours qui traite de lui, émerge de fait une situation néototalitaire dont les effets sont ceux, d’autant plus dangereux qu’ils sont produits sous le sceau de la compassion coupable, d’un totalitarisme avéré.
La question est la suivante, que j’adresse aux responsables politiques qui ont passé cet accord (certains socialistes, et non les socialistes) ainsi qu’aux responsables de la lutte, souvent courageuse et honorable, contre le sida : qui, et pourquoi ? L’argument selon lequel il s’agissait de ne pas dissuader les personnes à risque de se faire dépister ne tient guère en regard des pays (Suède, Royaume-Uni) qui ont pratiqué la pénalisation précoce, et dans lesquels n’a pas été constatée une augmentation significative des cas de séroconversion. Les raisons étaient donc tout autres, mais lesquelles ? Quels motifs ont présidé à l’établissement de ce dogme selon lequel la destruction d’une vie, dès lors qu’elle s’opère dans le champ sexuel (à l’époque, très majoritairement homosexuel), doit échapper à toute forme de sanction ? Pour quelles raisons a-t-on décrété que la ruine de ces vies relèverait d’une fatalité dont l’acteur conscient se verrait assuré du statut abstrait de vecteur innocent ?
Ceux qui verront en moi le militant de la pénalisation à outrance de la « violamination » se tromperont. Je sais trop la douleur d’une vie intime minée par le sida : cette litanie atroce, sans perspective de fin, de ruptures et de délaissements – les failles, les défauts de vigilance qu’elle implique inévitablement. Juger d’un même regard qui a fait acte froidement indifférent de contamination répétée, et qui, au terme d’années de précautions scrupuleuses, connaît l’accident d’un abandon vulnérant, relèverait d’une justice qui n’aurait de justice que les apparences aveugles.
Mais qu’au moins les victimes puissent s’affirmer victimes, et qu’elles soient reconnues comme telles. Nombre d’entre elles sont décédées ; aux survivants sont dues les explications des auteurs de cette impunité d’exception. Pour que puisse enfin se faire ce deuil sans quoi rassembler quelques pierres d’une vie dynamitée par la rencontre d’un éclat de désir et d’un mensonge méticuleusement construit demeurera à jamais impossible. Nous fûmes détruits, et il fut décidé que cela ne compterait pour rien. Par qui ? Pourquoi ?
(André Sarcq est auteur de poésie et fonctionnaire. o ARTICLE PARU DANS L’EDITION DU MONDE/12.02.05

Encore plus belles en vrai …

plage de l'est
Plage de l’est…encore plus belle en vrai !

plage de Bras D'eau
Plage de Bras D »eau.

plage
Encore une plage…

mare
Une petite mare en face de l’île aux Cerfs.

ciel d'orage
Souvent ciel varie…sans annoncer la pluie !

réception
Réception du nouvel hôtel…( Le trajet de l’autre était trop long pour mon amoureux…qui travaille, lui!)

balcon de la chambre
Balcon de la chambre qui donne sur la plage ( surclassement, pour cause d’hôtel peu rempli, youpiii !)

ponton
Vous m’excuserez, mais le ponton attend impatiemment mes plongeons…plaqués !

( Pas désolée du tout, de ne pouvoir vous parler de choses sérieuses, pour le moment …)