
Les baleines ont offert en 2008 un véritable show sans discontinuité. Ici, une photo réalisée lors du trophée H2O de photo sous-marine (photo Jonathan Curtat).
Site du JIR.

Photo « Le Quotidien ».
Des embouteillages monstres , au niveau de Saint Leu…en perpective !
Source « Journal de l’Île de la Réunion » :
Pas dinquiétude ! Les baleines à bosse ne devraient pas faillir au rendez-vous annuel avec les eaux réunionnaises. Dailleurs, quelques signalements encore lointains ont été faits par des pêcheurs dans le canal du Mozambique. Non, nos cétacés préférés, véritables stars de lhiver austral sont déjà en route. Le parcours de 6 000 km qui sépare lAntarctique et les eaux tièdes des Mascareignes est déjà bien entamé. En tout cas pour les premières. Rappelons que ce sont généralement les baleines fécondées qui arrivent en tête. Et pour cause, après onze à douze mois de gestation, elles arrivent au terme de leur grossesse. La baleine, animal à sang chaud, ne peut donner naissance dans les eaux glaciales (- 4 degrés) de lAntarctique. Le baleineau, par ailleurs assez pataud les premiers temps, ne mesure quentre 4 et 5 m pour un poids avoisinant une tonne. Les mères les portent pour remonter. Cest une des raisons de cette migration vers nos côtes. Lautre est laccouplement. Dailleurs, les groupes actifs – plusieurs mâles tentant de gagner les faveurs dune femelle – ont largement été observés lannée dernière à La Réunion. Une année 2008 qui restera dans les annales. Impossible de passer à côté du spectacle offert par ces cétacés. À moins dêtre planqué dans le cratère Dolomieu ou au fin fond de Mafate, les observations étaient plus que quotidiennes. Elles se sont même invitées au Sakifo ! Le Groupe local dobservation des cétacés (Globice), créé en 2001, a explosé les précédents records enregistrés. Lassociation a noté, au cours de 118 sorties, 160 observations (de 1 à 10 baleines). Cest léquivalent de 377 individus Entre deux et trois fois plus quen 2007. Or, 2007 était déjà considérée comme une très bonne année.
Pourvu que 2009 ressemble à 2008
Et, si au niveau mondial la population de baleines à bosse a augmenté de 10 % selon lUnion internationale pour la conservation de la nature, ce nest pas le seul facteur expliquant autant de spécimens dans nos eaux. Mais Pour lheure, explique Violaine Dulau, cétologue du Globice, la migration des baleines dans une île plutôt quune autre de locéan Indien reste un mystère. Et tout le monde espère une saison aussi exceptionnelle que celle de 2008. Les opérateurs des loisirs nautiques au premier chef. En 2008, tout le monde voulait sapprocher des cétacés et profiter dune rencontre privilégiée. Les loueurs de bateaux mais aussi les clubs de plongée et même ceux dULM ont fait un carton plein. Il faut dire quoutre de nombreuses baleines, la mer a été dun calme olympien offrant de belles fenêtres météo pour aller à leur rencontre. Seules ombres au tableau de lhiver 2008, un échouage dun baleineau mort et surtout une pression importante sur ces cétacés au détriment des plus élémentaires règles de prudence. Les professionnels des loisirs nautiques et aériens, réunis au sein du Syndicat professionnel des activités de loisirs (Sypral), planchent sur une charte pour mettre bon ordre et préserver les cétacés ainsi que leurs activités de whale watching. Dautres sites de locéan Indien, notamment à Sainte-Marie, surnommée lîle aux baleines, ont bâti une véritable industrie touristique sur les cétacés. La Réunion, différemment sans doute, pourrait également tirer partie de leur présence tout en les protégeant. Et si lIRT reste frileux à lheure de surfer sur la vague de léco-tourisme, qui grignote des parts de marché chaque année, sur la toile certains se sont déjà lancé. Cest le cas dEscursia qui propose dès maintenant des voyages pour lhiver austral dans notre île
Bruno Graignic »
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» Une charte pour mieux les aborder
La saison des baleines se profile. Pour la préparer dans les meilleures conditions, le Sypral et Globice travaillent à lélaboration dune charte dapproche des cétacés. »
Source « Le Quotidien »