Des soldats japonais élargissaient au couteau , le vagin trop étroit de petites filles leur servant d’esclaves sexuelles…

Femmes de réconfort
Une jeune chinoise venant d’un centre de réconfort, attend dans un camp à Rangoon d’être interrogée.( photo Wikipédia ).

LES « FEMMES DE RECONFORT » EN ATTENTE DE JUSTICE DEPUIS SOIXANTE-DEUX ANS
5 juillet 2008

« Le gouvernement japonais pense que lorsque toutes les femmes de réconfort seront mortes, le problème sera enterré et oublié. Mais ce ne sera pas le cas. Tant que la génération suivante saura ce qui s’est passé, ça ne tombera pas dans l’oubli. » Gil Won-Ok , ancienne « femme de réconfort » sud-coréenne.
Dans les années 1930, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement japonais a réduit des milliers de femmes à la servitude au bénéfice des forces armées nippones. Dans le cadre de ce système d’ « esclavage sexuel militaire », ces « femmes de réconfort » étaient enlevées, battues, violées et contraintes à fournir des services sexuels aux soldats japonais.
Le gouvernement nippon n’a jamais révélé toute l’étendue du système d’esclavage sexuel qui avait été mis en place, mais on estime qu’environ 200 000 femmes ont ainsi été asservies. Les autorités refusent toujours de reconnaître officiellement leur responsabilité dans ces crimes.
Le système de prostitution forcée des « femmes de réconfort » au service de l’armée japonaise a donné lieu à toute une série d’atteintes aux droits humains, notamment des violences sexuelles telles que des viols collectifs et des avortements forcés, à tel point que cet épisode de l’histoire a été décrit comme « l’un des pires cas de traite d’êtres humains au XXe siècle ».
Un grand nombre de ces femmes continuent de subir les conséquences de ces violences mais trouvent le courage de parler publiquement de leur expérience et de faire campagne pour obtenir justice. Différents États à travers le monde ayant adopté des résolutions demandant justice pour les « femmes de réconfort », le Japon est de plus en plus sous pression.
Àtitre d’exemple, les États-Unis, les Pays-Bas, le Canada et le Parlement européen ont adopté des résolutions exhortant le gouvernement japonais à :
• accepter la pleine responsabilité des atteintes aux droits humains commises envers les « femmes de réconfort »;
• présenter des excuses officielles pour les crimes perpétrés contre ces dernières ;
• accorder des indemnisations adéquates et effectives

PS: Le magazine Marie Claire a révélé que des soldats japonais ont élargi au couteau le vagin trop étroit de petites filles, qui étaient kidnappées et réduites à l’état d’esclaves sexuelles.

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Wikipédia:

Organisation et fonctionnement

Elles étaient dirigées soit par l’armée ou la marine, soit par les gouvernements locaux ou encore par des particuliers.

Les dirigeants touchaient une part sur le prix des passes. Assez souvent les femmes ne recevaient rien, bien qu’une rémunération soit prévue par les règlements de l’armée japonaise. Ces règlements interdisaient aussi les armes et l’alcool.

Les dirigeants japonais avaient fixé des règles de fonctionnement, comme les heures d’ouverture (de 9h à minuit, tous les jours de la semaine), les jours de repos (2 jours par mois lors des menstruations), les désinfections des chambres, les visites médicales ou encore le traitement des femmes atteintes de maladies vénériennes (traitement qui dans la pratique consistait à les abandonner ou à les tuer).

Recrutement des femmes de réconfort
Les femmes « recrutées » étaient généralement jeunes et célibataires. La majorité d’entre elles provenant au départ de Corée, de Taiwan et de Chine. L’Armée était réticente à employer des Japonaises en raison du rôle de « reproductrice » qui leur était dévolu par la politique impériale[5].

De faux recrutements de serveuses ou d’ouvrières furent organisés, afin d’enrôler de nouvelles femmes[6]. La tromperie ne suffisant pas, des enlèvements furent organisés (voir plus bas). Des Japonaises furent également trompées, par l’intermédiaire de la création du Corps des femmes volontaires, officiellement destinées à assurer la main-d’œuvre des usines. La police militaire (Kempeitai) assurait le recrutement en forçant généralement les chefs de village des territoires occupés à regrouper toutes les jeunes femmes[7] et poursuivait les jeunes femmes désignées volontaires qui s’échappaient.

Les travaux de Yoshiaki Yoshimi, professeur à l’université Chûô, montrent la forte implication des administrations japonaises, non seulement celles de l’armée et de la Kōa-in , mais aussi celles des ministères de l’Intérieur, du Travail et des Finances. Ils établissent, après analyse des documents de l’armée shōwa, que celle-ci avait constitué de 1938 à 1945 environ 2000 maisons de réconfort, dont notamment un centre de délassement de 1 000 femmes pour une armée de 100 000 hommes, en avril 1939, à Kwandong en Corée. Yoshimi a entre autres retrouvé une directive du 4 mars 1938 transmise par l’adjudant des chefs d’état-major de l’armée de Chine du Nord et du corps expéditionnaire de Chine intitulée « Concernant le recrutement des femmes pour les maisons de confort militaires », déclarant que « les armées sur le terrain contrôleront le recrutement des femmes »[8].

Selon Yoshimi, les femmes provenaient de l’ensemble des territoires conquis comme les Philippines, l’Indochine, la Birmanie les Indes néerlandaises et Singapour mais en majorité de la Corée et de la Chine. Certaines d’entre elles furent donc des prisonnières d’origine australienne ou néerlandaise.

Pour l’historien Ikuhito Hata, professeur à l’université Nihon et l’une des figures de proue de l’organisation de censure Tsukurukai, l’administration collaborationniste coréenne a été la principale responsable du recrutement trompeur de jeunes filles.

Pour le nombre des femmes, plusieurs estimations ont été faites :

Yoshiaki Yoshimi a estimé leur nombre à au plus 200 000 au total ;
La Korean Central News Agency propose le chiffre de 200 000 pour les seules Coréennes.
Selon Ikuhiko Hata, le nombre total des femmes de réconfort était de 20 000 (40 % de Japonaises, 20 % de Coréennes, 10 % de Chinoises, le restant étant composé de Taïwanaises, Indonésiennes, Vietnamiennes, et Philippines).

Les conditions de vie
Concernant les conditions de vie, il existe plusieurs témoignages différents. Selon quelques anciennes femmes de réconfort, bien que les dirigeants japonais aient fixé des règles, leur priorité n’était bien évidemment pas la santé et les conditions de vie des femmes, mais celles des soldats japonais.

Elles décrivent donc des conditions de vie assimilables à l’esclavage : elles appartenaient à leurs maisons closes. Elles devaient satisfaire jusqu’à 70 clients par jour. Elles étaient souvent battues, torturées ou même mutilées par les soldats. Certaines d’entre elles étaient même exécutées purement et simplement parce que le soldat n’était pas satisfait. Certaines qui ont essayé de s’échapper ont été battues, parfois à mort[réf. nécessaire]. On peut rapprocher ces traitements de ceux présentés dans le film La Route du Paradis.

L’une des victimes d’origine coréenne confia aux enquêteurs internationaux avoir maintes fois craint pour sa vie. « J’ai été presqu’assassinée à plusieurs reprises pendant mon séjour comme « femme de réconfort ». Il y avait des soldats qui étaient saouls et qui brandissaient leurs sabres vers moi pendant qu’ils me faisaient leurs demandes de perversions sexuelles… Les menaces qu’ils faisaient étaient explicites : ils me tueraient si je ne coopérais pas. »[9].

Selon le témoignage de quinze victimes d’un réseau de prostitution implanté en 1942 au Timor oriental par la marine impériale japonaise, les prostituées, dont certaines étaient prépubères, ont été forcées de travailler sans salaire, les vêtements et la nourriture devant même leur être fournis par leurs parents. Ces propos sont confirmés par divers témoins dont un ancien chef de village s’étant fait ordonner par des militaires de trouver des jeunes femmes pour ce type de réseau[10].

L’enlèvement des femmes
L’enlèvement des femmes par l’armée impériale est aujourd’hui un des aspects les plus sujets à débat dans l’histoire des femmes de réconfort. Le premier témoignage était celui de Yoshida Seiji (voir la rubrique La reconnaissance).

Des documents retrouvés dans les archives du Tribunal de Tokyo, rendus public lors des procès et retrouvés en 2007 par Yoshiaki Yoshimi et Hirofumi Hayashi, démontrent que des membres de la Tokeitai, la police militaire navale, ont enlevé des femmes en Chine, en Indochine et en Indonésie pour les forcer à passer un examen médical et les ont expédiées ensuite dans des maisons de confort[11].

Le 12 mai 2007, le journaliste Taichiro Kaijimura a annoncé la découverte, dans les archives du gouvernement néerlandais, de trente documents officiels soumis au Tribunal de Tokyo comme preuve d’un incident de prostitution de masse à Magelang, Indonésie, en 1944. Selon le journaliste, ces documents démontrent de façon claire que les femmes ont été enlevées par l’armée shôwa et contraintes à la prostitution dans des maisons de confort[12].

Lors d’un témoignage sur son expérience au front, le vétéran de l’armée shôwa, Yasuji Kaneko, a raconté que les femmes « pleuraient mais peu nous importait si elles vivaient ou mouraient. Nous étions les soldats de l’empereur. Que ce soit aux bordels militaires ou dans les villages, nous violions sans aucune réticence. »[13].

Par ailleurs, le 4 mars 1938, l’état-major du corps expéditionnaire de Chine diffusa une directive, nommée Gun ian-jo jungyô-fu tô boshû ni kansuru ken (L’affaire concernant le recrutement des femmes de réconfort). Ce document, découvert par Yoshimi dans la bibliothèque de l’Agence de défense du Japon, demandait aux soldats de l’armée impériale en Chine du Nord et en Chine centrale de faire attention aux proxénètes qui pratiquaient les enlèvements et déclarait que « les armées sur le terrain assureraient le contrôle du recrutement des femmes »[14].

La reconnaissance
Le premier témoignage public sur le sort des esclaves sexuelles du régime Shōwa fut publié en 1971 par une Japonaise écrivant sous le pseudonyme de Suzuko Shirota. Accueilli dans l’indifférence générale, cet ouvrage racontait l’expérience de cette femme, orpheline de mère à 14 ans, et vendue par son père à 18 ans à un tenancier de maison de confort faisant affaire à Taïwan avec l’armée impériale japonaise[15].

En 1982, un Japonais, Yoshida Seiji, a raconté dans une conférence son expérience de l’enlèvement des femmes. L’année suivante, il a publié son ouvrage Watashi no sensō hanzai (Mon crime de guerre). C’est cet ouvrage qui a popularisé le problème des femmes de réconfort avec l’aide du journal Asahi Shimbun. Pourtant, en 1996, Yoshida a avoué que l’enlèvement raconté était une fiction, sans renier sa participation aux razzias de femmes coréennes.

C’est en 1991 que le scandale éclata véritablement, avec la demande d’une procédure judiciaire contre le Japon par une ancienne femme de réconfort, Kim Hak Sun. Depuis, de nombreuses autres femmes ont porté plainte (ainsi que certains pays comme la Corée du Sud). Cependant, comme indiqué dans la rubrique l’enlèvement des femmes, il y a beaucoup de contradictions dans leurs témoignages.

La publication en 1992 des travaux de l’historien Yoshiaki Yoshimi portant sur des documents saisis par les alliés en 1946 et entreposés à la bibliothèque du National Institute for Defense studies de Tokyo établit finalement un lien tangible entre l’armée Shōwa et les maisons de confort.

Le contenu de ces travaux fut rapporté par certains médias japonais le 12 janvier 1993. En réaction, le gouvernement japonais reconnut le jour même, par l’entremise de Kato Koichi, l’implication de l’armée Shōwa dans l’implantation des maisons de confort. Le 17, ce fut au tour du premier ministre Ki’ichi Miyazawa de s’excuser lors d’un voyage en Corée du Sud. Le gouvernement procéda ensuite à certaines auditions et émit le 4 août 1993 une déclaration par laquelle il reconnaissait entre autres que l’armée Shōwa était « directement ou indirectement impliquée » dans l’implantation et la gestion des maisons de confort et que les femmes étaient recrutées « dans bien des cas contre leur gré »[16].

Le 1er mars 2007, le premier ministre Shinzo Abe, se prononçant sur le projet de résolution d’appui aux victimes présenté au Congrès américain, a nié l’implication de l’armée Shōwa dans l’enlèvement physique des femmes en déclarant : « Le fait est qu’il n’y a pas de preuve qu’il y avait eu usage de contrainte »[17]. Le député Nariaki Nakayama a quant à lui fait valoir qu’on « peut comparer ces bordels à des cafétérias dirigées par des compagnies privées qui recrutent leurs propres employés, offrent la nourriture et fixent leurs prix. Mais affirmer que les femmes ont été contraintes par les militaires japonais en service est à côté de la coche. Ce dossier doit être reconsidéré, pour le bien de l’honneur du Japon. »[18].

Le 17 avril 2007, les historiens Hirofumi Hayashi et Yoshiaki Yoshimi déclarèrent avoir trouvé dans les archives du Tribunal de Tokyo sept documents relatifs à des témoignages de membres de la marine Shōwa confessant avoir arrêté des civiles indonésiennes sous de faux prétextes ou se référant à des membres de la Tokeitai ayant enlevé des Chinoises, des Indonésiennes et des Hollandaises pour en faire des esclaves sexuelles[19].

Le 26 juin 2007, le Comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-unis a adopté une résolution demandant entre autres au Japon
– de « reconnaître formellement,
– de s’excuser et
– d’accepter sa responsabilité historique d’une façon claire et sans équivoque pour la contrainte employée par ses militaires afin de forcer des femmes à l’esclavage sexuel pendant la guerre. »[20].
Cette résolution a été adoptée par la Chambre des Représentants le 30 juillet 2007, au grand dam de Shinzo Abe, trouvant « regrettable » cette décision[21] « …

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

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