» DIAN FOSSEY (1932-1985)
Cest aux Etats-Unis que Dian Fossey est née en 1932.
Lors dun voyage en Afrique avec des ami-e-s, Dian rencontre un célèbre zoologue*. Il lui parle de ses recherches et la convainc de limportance détudier les grands singes, une espèce en voie de disparition. Dian sinstalle dabord au Zaïre puis dans le Parc National des Volcans au Rwanda. Elle y établit son campement de recherche et le baptise « Karisoke ».
Commence alors sa vie au milieu des animaux. Les bêtes sauvages qui habitent autour de son camp sapprochent souvent ; certaines lui deviennent même familières. Elle prend soin delles autant que de ses animaux de compagnie : sa chienne Cindy, son petit singe bleu Kima, ses deux poules quelle ne veut pas manger et ses perroquets. La nuit, elle se lève quelquefois pour pister* les éléphants et les buffles afin de les observer. Dian comprend les animaux et les respecte beaucoup.
Ses recherches sorientent surtout sur les gorilles. Des années durant, elle étudie la façon dont ils vivent, comment ils se nourrissent, quels sont leurs jeux et les relations quils ont entre eux. Parce quelle quitte rarement son camp, les villageois rwandais la surnomment « Nalrymacibili », ce qui veut dire « la femme qui vit seule dans la forêt ».
Au fil du temps, Dian parvient à se rapprocher des grands singes. Peanuts, un mâle de près de trois cents kilos, vient même lui toucher la main : cest le premier contact amical connu dun gorille envers un être humain.
Mais un jour, une catastrophe se produit. Digit, un jeune gorille auquel Dian sest beaucoup attachée, est tué par des braconniers*. Elle décide dalerter la presse et de dénoncer publiquement le braconnage. Les gens du monde entier prennent conscience de la menace que font peser les humains sur les gorilles et lui envoient de largent pour quelle puisse continuer ses recherches.
Certaines personnes napprécient cependant pas que Dian protège les grands singes avec tant de passion. Elle est assassinée dans son campement le 26 décembre 1985.
Dian Fossey demeure dans les mémoires comme une figure légendaire des forêts africaines, étroitement associée à la défense des gorilles. Sans sa lutte solitaire et intense, il nexisterait sans doute plus aucun gorille des montagnes aujourdhui. Le Karisoke accueille toujours des chercheurs pour que le travail qua commencé Dian se poursuive et pour que le monde continue de se soucier de la protection des animaux en voie de disparition
Qualités : indépendance, confiance en soi, curiosité, altruisme, détermination, courage, force (physique et de caractère), persévérance. »
Une belle figure de femme !

Je suis émue de trouver cet article Cette femme fut mon premier modèle, ma première héroine.Je voulais être comme elle.J’ai Gorilles dans la brume en dvd bien-sûr ;-)Encore aujourd’hui, j’ai les larmes aux yeux quand je l’entends parler ou quand je la vois en action, en tombant sur des vidéos d’elle.Elle rayonne, comme sur la photo de ton article.Il y avait chez elle une pureté, quelquechose de rare qu’on rencontre très rarement chez les gens.J’admire toujours sa force, son intelligence, son courage, sa dignité, son honnêteté, son intégrité, sa passion…C’est ce genre de personnes qui font faire à l’humanité des bons en avant de 50, 100, 1000 ans en terme de conscience humaine.
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Une amie/blog parlait d’amour et d’amitié, et selon elle l’amitié a besoin de réciprocité et l’amour, non.
Diane est VRAIMENT, une de mes amies, d’après la définition du dico, et elle a toujours ignoré mon existence!
Il existe de nombreuses et magnifiques figures de femmes, mais elles demeurent « secondaires »…par rapport aux hommages persistants rendus aux hommes dits « importants »!
Par ex des Résistantes d’un courage hors du commun, ont existé pendant la guerre de 40, mais très peu de gens le savent, parce que l’on n’en parle pas!
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