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Source : LExpress 21 fév. 2008
» Violences : Le silence des femmes
anonyme – 28/08/2008 14:11:03( suite 3)
J’ai été tellement traumatisée par cette histoire que je n’ai plus voulu retourner une seule fois dans cette faculté, même pour y rechercher mes diplômes. J’ai renoncé à préparer le doctorat pour lequel j’étais très motivée car j’étais écoeurée à l’idée de rencontrer ce triste individu. Je n’ai pas eu de nouvelles pendant des années. Et puis un jour, il m’a appelée. Il venait de divorcer et préparait son déménagement. Il m’appelait pour me prévenir qu’il bradait ses livres et ses meubles . Je n’ai même pas réussi à lui dire combien son comportement m’avait meurtrie et détruite. Depuis, je garde beaucoup de distance avec mes collègues de travail et ne parviens pas à accorder toute ma confiance aux hommes de mon entourage. Je trouve inadmissible qu’il ait voulu profiter de son statut de professeur pour trahir ma confiance.Je suis contente de me libérer de cette histoire . Je n’avais même pas osé en parler à mon psy.
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anonyme – 28/08/2008 14:10:19( suite 2)
Je me suis donc battue en silence , et ai dû faire appel à toute mes forces pour résister à son agression sexuelle. J’ai réussi à m’échapper et l’ai menacé de donner l’alerte au premier étage si il ne disparaissait pas à l’instant. Durant toute la bagarre, aucun son ne pouvait sortir de ma bouche tant j’étais terrifiée à l’idée que les voisins et mes parents puissent me trouver dans cette situation et puissent penser que j’étais responsable de cela par mon attitude . Je précise qu’à aucun moment de la soirée, j’ai pu avoir un quelconque comportement de séduction ou la moindre attitude équivoque. Paralysée vocalement pendant l’évènement, choquée , blessée et humiliée de cette tentative de viol, ( même si celle ci a échouée) , je n’ai pas non plus déposé plainte. D’une part parce que je ne voulais pas faire de scandale à l’université, d’autre part, parce que j’ai eu pitié de son épouse et ai voulu lui éviter la honte de cette situation. J’ai pensé à ses trois enfants, du mal irréparable que cette dénonciation pourrait provoquer , et je n’ai pas eu le courage de déposer plainte.
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Anonyme 28/08/2008 14:08:06
Quand j’étais étudiante, j’ai accepté un soir de dîner avec un de mes professeurs , que j’estimais beaucoup, marié. 3 enfants . J’ai passé une excellente soirée et en toute amitié, j’ai accepté qu’il me raccompagne, pour assurer ma sécurité dans un quartier peu fréquenté, où je devais rentrer ce jour là. A peine avait il ouvert la porte , qu’il a totalement changé de comportement à mon égard, et est passé en une seconde de l’attitude amicale et paternelle , à un comportement de voyou très agressif. Comme j’étais dans l’immeuble de mes parents, j’étais paralysée et n’osais pas appeler au secours car je sais que mon père, très violent, aurait pu le tuer sur place.
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soleil à lili – 16/07/2008 11:08:00
voilà pourquoi les femmes se taisent ! la blessure est cachée mais jamais soignée … »
Honte à toutes ces ordures de prof , qui ne savent pas domestiquer leur pénis exigeant; tant pis si des vies de femmes sont détruites pour un flash éjaculatoire!
J’ai eu droit , aussi, aux assauts d’un bouc toujours en rut, qui était prof à l’Université de la Réunion; il a écrit un livre sur Martin Luther King et un autre sur Kennedy. J’étais enceinte…jusqu’aux yeux ! Impossible d’appeler au secours,-mon ex était juste dans la pièce à côté-car tout cela était de MA faute , bien sûr !
CA se passerait aujourd’hui, je lui explose ses testicules ! Ce ne sont pas que des mots : je ne suis plus la même!!!
TOUTES LES FEMMES DOIVENT PRENDRE DES COURS DE KARATE POUR SE DEFENDRE…un jour ou l’autre !
Elles n’auront plus la même mentalité passive, déjà !!!