Profitons, de tout notre être, de la vie qui passe, mais n’occultons pas la fin. Sous peine de nous retrouver vraiment « seuls » et « démunis », le moment venu .
Il faut accepter intellectuellement et affectivement ce fait: donner la vie, c’est accepter de donner , en même temps, la mort.
Et quand la médecine nous condamne, pourquoi n’organiserait-on pas notre fin , si tel est notre choix réitéré, avec nos proches: lieu, musique, fleurs, habits…dans la dignité .
L’état ne pourra pas longtemps faire la sourde oreille aux demandes, telle que celle de Chantal.
S’il n’y avait pas eu de loi sur l’IVG, des hommes en seraient encore à s’accoupler de façon désinvolte,irresponsable et égoïste, pendant que des femmes perdraient la vie ,avec des aiguilles à tricoter, plantées dans leur corps, parce qu’elles se sentiraient incapables d’assumer une vie. Comment un homme peut-il occulter, si aisément, le fait que chacun de ses rapports sexuels, peut créer une vie ? Parce que… il n’en subit pas les horribles conséquences ? Peut-être que cela changera, quand une loi l’obligera effectivement et de façon automatique, à prendre en charge , pécuniairement, toutes les vies qu’il aura créées !
Il faudra bien que l’Etat légifère, aussi, sur les demandes d’aide pour mourir dans la dignité, après un débat national et un référendum.
L’hypocrisie n’est plus de mise: elle ne fait pas honneur à notre société.
Et les « demandes » surgiront de plus en plus…
