Extraits de la 2ième partie,la fonction de la sexualité dans l’oppression des femmes ( Alice Schwarzer:La petite différence et ses grandes conséquences )
» Les femmes- c’est ce qui semble le plus important- doivent pouvoir dire enfin leur vérité. Elles ne devraient plus se laisser intimider ni terroriser par les normes dominantes mais comprendre que leurs problèmes sont ceux de la plupart des femmes. Les femmes doivent enfin pouvoir parler de leurs angoisses, de leur dépendance, de leurs contradictions et de leurs espoirs »…
… » Rien, pas même l’appartenance à une race ou à une classe, ne nous marque autant que l’appartenance à un sexe. Rien ne détermine aussi profondément notre vie et les réactions de notre entourage que notre sexe biologique.Avec l’exclamation, » c’est une fille! » ou « c’est un garçon », les dés sont jetés.>:( . L’habitude et l’inconscient leur jouent de mauvais tours. » De nombreuses études l’attestent, telle celle de la psychologue allemande Ursula Scheu: » on ne naît pas petite fille, on le devient( Fischer 1977) et celle d’Elena Gianini Belotti dans « du côté des petites filles).